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La conversion écologique, une démarche spirituelle
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La conversion écologique, une démarche spirituelle

RCF,  -  Modifié le 21 août 2019
La conversion écologique à laquelle le pape François nous invite est avant tout une démarche spirituelle. Aux conséquences politiques, sociétales... On en parle avec Christophe Henning.
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La Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création, instaurée par le pape François chaque 1er septembre, a inauguré le mois de la Création qui s'achève le 4 octobre, jour de la Saint François. Un mois, le "Mois de la création", pour une conversion écologique: c'est ce à quoi les Eglises chrétiennes nous invitent.
 

La conversion écologique, une démarche spirituelle

La démarche telle qu'elle est encouragée par les Eglises chrétiennes est "avant tout une démarche spirituelle", explique Elena Lasida. Elle touche le sens de notre vie et notre rapport à l'autre. Elle rejoint toutes les dimensions de la vie, individuelle, collective, spirituelle, matérielle et sociale. Thème cher au pape François, l'écologie telle qu'il l'entend c'est se préoccuper de l'autre, plus pauvre que soit. "Ce qui est visé c'est la dimension relationnelle: la façon dont nous entrons en relation avec les autres, tout les autres, et avec Dieu."
 

vers des conditions de vie difficiles

Le changement climatique, il va se faire si vite que ce sont les plus pauvres qui en seront les premières victimes. On a dépassé les 400 ppm de particules de CO2 dans l'atomosphère, on a atteint un seuil d'érosion de la biodiversité proche de 50%, l'acidification de l'océan est en cours qui perturbe toute la chaîne alimentaire... autant de données que rappelle Valérie Cabanes pour signifier que le changement climatique est désormais lancé et irréversible. "Il va créer des conditions de vie extrêmement difficiles pour la plupart des êtres vivants."
 

L'écocide: le crime de destruction de notre maison commune

La porte-parole du mouvement "End Ecocide on Earth" défend la notion d'"écocide": que soit reconnu par la Cour pénale internationale le crime de destruction de notre maison commune, la terre. "Nous pensons que le crime contre la natiure doit être reconnu comme un crime contre la paix et la sécurité humaine", explique Valérie Cabanes. Selon elle, la CPI doit le reconnaître comme "un des crimes les plus graves contre l'humanité". La juriste qui a beaucoup travaillé sur les droits de l'homme, les relie à la notion de crime contre la terre.

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