Billet Spirituel RCF - page 4

La semaine dernière, nous avons pu mesurer, l'importance de la conscience, dans la vie de Thomas More, une conscience bien formée, solide, stable pour guider toutes décisions et choix.
Aujourd'hui, je vous propose de vous présenter la valeur inestimable accordée, conférée par Thomas More à l'amitié, un bienfait dont chacun de nous a déjà pu apprécier peu ou prou dans sa propre vie, la force et la richesse quelque soit son contexte de vie, peines ou joie, abondance ou Bérézina.

Le billet morien de la semaine dernière avait mis en exergue, toute la grandeur de notre condition humaine par notre libre arbitre exercé certes à la lumière de notre conscience, point de repère vital, boussole intangible pour Thomas More. Cette place fondamentale donnée à la conscience chez notre ami Thomas More mérite de l'approfondir et je vous propose donc d'y consacrer le billet d'aujourd'hui.

« Où est ton trésor, là aussi est ton cœur ». Le fait que ce bon conseil de Dieu ne s’enracine pas plus profondément dans nos poitrines est un indice que les ronces et les épines de nos biens terrestres montent si haut dans le sol de notre cœur, qu’elles étouffent la parole de Dieu qui y était semée...

« Puisque tous [les martyrs] puisaient leur force dans le secours de Dieu, et que le plus fort d’entre eux n’eût jamais été capable à lui seul, tandis que le plus faible était, avec le secours de Dieu, assez fort pour tenir tête au monde entier, préparons-nous par la prière, en mettant toute notre confiance dans son secours, et nulle confiance dans notre propre force.

« Celui qui se sent plein d’allégresse n’a pas tant besoin d’un encouragement à l’audace que, peut-être d’une mise en garde, de peur que, présumant trop de lui-même, comme Pierre,
il ne s’effondre.