Parole aux Églises RCF - page 12

Le Carême : un temps pour écouter et servir les autres

À deux jours de l'appel décisif des catéchumènes adultes, qui seront baptisés à Pâques, Mgr Laurent Dognin, évêque de Quimper et Léon, nous propose une réflexion sur l'appel par le Seigneur. Il nous montre comment tous les évènements, même les épreuves les plus dures, sont "une occasion pour le Seigneur de nous tendre la main et nous rencontrer".

Dans le cadre du synode sur la synodalité, Mgr Ballot, archevêque de Chambéry, évêque de Maurienne et de Tarentaise, nous invite à interroger et écouter nos frères chrétiens sur leur foi et leur vision de l'Eglise.

Actuellement au coeur du conflit, l'Ukraine est un peuple martyr et une Eglise martyr de par son Histoire.
Que pouvons-nous faire à notre échelle ? Des actions existent : à chacun en son âme et conscience de trouver celle qui lui convient.

Nous vivons dans une société fragile, comment nous chrétiens pouvons réagir.

Avant-hier, dans l’indifférence générale, l’Assemblée nationale a voté le passage de 12 à 14 semaines le délai autorisant l’avortement. C’est un fait mineur au regard des événements qui se déroulent actuellement en Ukraine. C’est un fait mineur au regard des violences quotidiennes qui ont cours dans certaines familles et certains lieux de notre pays. C’est un fait mineur au regard des difficultés économiques de nombreuses personnes. C’est un fait mineur au regard des grands déséquilibres de notre monde et du changement climatique en cours. Mais ce n’est pas un fait mineur au regard de la vie d’un être humain, que l’on détruit dans le ventre de sa mère. Je dis cela sans condamnation des personnes qui, parfois, sont dans une situation de détresse et n’ont d’autre perspective que cette décision, surtout lorsqu’elle est présentée comme la seule possible. Mais ce n’est pas un fait mineur au regard de la technique même de l’avortement, qui à ce stade nécessite un acte lourd, pour écraser la tête de l’enfant et qui rebute de nombreux médecins. Ce n’est pas non plus un fait mineur au regard de l’évolution de notre société, qui va toujours plus loin dans la suppression des repères éthiques concernant le début et la fin de la vie.
Ce qui me frappe aujourd’hui, dans cette évolution de la loi, c’est l’absence de tout écho dans les médias et dans la campagne électorale. Comme si la société avait déjà pris son parti de toutes les évolutions « sociétales » déjà accomplies et de toutes celles à venir. La dépénalisation de l’avortement en 1975 a conduit, contre la volonté de Simone Veil elle-même, à l’affirmation d’un droit à l’avortement, puis à l’érection de ce droit au statut de droit fondamental. La législation sur le PACS a conduit tout naturellement à celle sur le mariage homosexuel, puis à la loi sur la procréation médicalement assistée pour les personnes de même sexe, puis à un bouleversement des règles de la filiation. Bientôt ce seront la GPA, l’euthanasie et les manipulations génétiques de l’espèce humaine. Tout cela n’est pas un enjeu électoral mais un enjeu humain majeur, et l’Eglise catholique est malheureusement la seule à le porter. Rappeler ce qu’est un être humain, défendre et promouvoir sa dignité inaliénable est aujourd’hui, à mon sens, un vrai service à rendre à notre société.

Du 23 au 27 février, plusieurs maires et des évêques de pays méditerranéens se réunissent à Florence. Le sommet de Florence sera clôturé par une messe célébrée par le pape François. Parmi les évêques français qui y participent, Mgr Pierre-Marie Carré, archevêque de Montpellier : "Je confie cette rencontre à votre prière pour que nous puissions; nous évêques, et les maires de leur côté, travailler à ce que la paix grandisse sur les bords de la Méditerranée."

Notre Église est traversée par des débats autour de la réception du dernier motu proprio [Traditionis custodes, du 4/12/2021] à propos de la liturgie. Conscient des résistances que le texte allait susciter, le pape s'est adressé aux évêques du monde entier qu'il avait préalablement consultés. En tant que pasteurs, nous ne devons pas nous prêter à des polémiques stériles capables uniquement de créer des division dans lesquelles le fait rituel est souvent exploité par des visions idéologiques. Au contraire, nous sommes tous appelés à redécouvrir la valeur de la réforme liturgique en préservant la vérité et la beauté du rite qu'elle nous a donné.

18 ans que Monseigneur Roland Minnerath est le pasteur du diocèse de Dijon. Depuis le 11 février, nous savons que le Pape François a accepté sa démission pour raison d'âge. Aujourd'hui, Monseigneur Roland Minnerath nous partage un sentiment qui l'habite en cette période d'attente, de transition...

L'évêque de Valence, Monseigneur Pierre-Yves Michel nous donne des exemples de situations où la joie de l'Evangile circule. La dernière en date, son voyage à Die dans l'arrière-pays dromois.

Monseigneur Jean Legrez Evêqe du diocèse d'Albi souligne l'urgence à faire connaître et partager la Bonne Nouvelle.

La démarche synodale est au cœur des préoccupations des évêques de France, Mgr Gilles Reilthinger, évêque auxiliaire du diocèse de Strasbourg nous donne son sentiment

Mgr Vuillemin nous confie aujourd'hui ses réflexions suite à deux rencontres avec des personnels enseignants et auprès des plus âgés. Ce qui nous invite tous à une réflexion : comment s'occuper mieux de ceux qui s'occupent des autres ?

La génération flocons de neige... C'est le sujet dont nous entretient aujourd'hui l'Archevêque de Tours, Monseigneur Vincent Jordy.

La diversité : une grâce ou une malédiction ? Mgr Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles, nous invité à réfléchir aux défis de l'Universalité de l'Eglise

Mgr James, archevêque de Bordeaux, aborde ce matin la question de la place de la formation chrétienne, pour chercher Dieu avec notre intelligence.