16 décembre 2021
Bilan de la gestion politique du Covid-19 - Elisabeth Paul
Deux ans, en mars prochain cela fera deux ans que le Coronavirus a fait son apparition dans nos vies. Face à cette pandémie, les politiques belges, comme tous les gouvernements du monde, ont mis en place de nombreuses mesures visant à combattre la maladie. Mais force est de constater que le Covid 19 n'a pas disparu. Ainsi, des commerces ont toujours leur horaires rabottés, la possibilité de se déplacer ou de pratiquer certaines activités demeurent conditionnées à la possession d'un pass sanitaire - le Covid Safe Ticket, les écoles continuent de fermer, le masque est encore sur notre nez et les doses de vaccins multipliées. Pour le politique, on a l'habitude d'expliquer que l'échec de l'éradication de la maladie ou, tout au moins, sa persistance serait explicable non par la stratégie imposée mais par le mauvais comportement de la population ou tout du moins d'une partie d'entre elle. Mais les choses sont-elles aussi simples ? Dans une carte blanche publiée dans l'hebdomadaire Le Vif-L'Express au début du mois de décembre, Catherine Fallon, Docteur en Sciences politiques et Sociales, spécialiste de l'évaluation des politiques sociales à l'Université de Liège, Nicolas Thirion, Professeur ordinaire à l’Université de Liège, où il enseigne notamment la philosophie du droit et auteur en 2021 de l'ouvrage intitulé “Démocratie, État de droit et crise sanitaire” et Elisabeth Paul, chargée de cours à l'Ecole de Santé publique à l'Université de Bruxelles, listent les erreurs, les aveuglements voire l'incurie des différentes instances de pouvoir en Belgique dans leur gestion de l'épidémie. Sur quelles observations repose ce constat sans appel ? Pour répondre à cette question, Elisabeth Paul, spécialiste en Politique et Système de Santé et qui faisait partie en février 2019 de la liste des 200 femmes francophones leaders en santé mondiale, est b'invitée de Perspectives.
Droits image: RCF Liège