La médecine, et plus généralement le progrès scientifique et technique sont-ils les seuls gouvernails nécessaires pour gérer la crise du Covid-19 ? Est-on capable de trancher les dilemmes éthiques générés par la pandémie en s'appuyant uniquement sur eux ou, au contraire, une réflexion philosophique et éthique s'avère-t-elle plus que jamais nécessaire ?
Depuis le début de la crise du COVID-19, le discours médical tient le haut du pavé. Pourtant, cette crise a fait apparaitre au moins deux choses concernant la médecine et la science en général :
La médecine et la science ne sont pas exemptes de contradictions, voire d'erreurs. La réputation d'objectivité accordée, jusque-là au discours scientifique parce qu'elle s'appuierait sur l'observation neutre des faits, a été ébranlée par les discours opposés des "spécialistes" portant sur l'origine du virus, les personnes les plus fragiles face à celui-ci et enfin l'efficacité des moyens pour le combattre.
Autre constatation : les moyens ne dispensent pas de la nécessité de fins. L'opportunité de confiner des populations, l'accessibilité aux moyens de prévention tels que les masques buccaux puis la question de la dispensation aux vaccins : des questions éthiques se sont posées à maintes reprises.
Laurent Verpoorten reçoit aujourd'hui Florence Caeymaex, Vice-Présidente du Comité Consultatif de Bioéthique de Belgique et Maître de recherche FNRS au département de Philosophie de l'Université de Liège.
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