Cette chronique a pour but d’élever le cœur de l’auditeur et de le tourner au moins un peu vers Dieu. Partir d’un propos ou d'un texte, d'une question, d'un anniversaire, de la parution d’un livre, d'une position de l'Église Catholique et donner à réfléchir.
Tous les dimanches à 9h55 sur RCF Alsace.
C’était durant l’été 2021. Je faisais une halte à la grande Trappe de Soligny, dans l’Orne, où j’avais pris rendez-vous avec un moine pour parler avec lui de choses et d’autres. À peine arrivé, je me suis vu proposer par le moine d’aller parler dans le jardin pour profiter du bon air. Et là, petite surprise ! Était-ce la décontraction de mon interlocuteur ? Le fait est que je me suis mis à le questionner sans préambule sur sa vocation : « Pourquoi avez-vous choisi la vie monastique ? » Sa réponse a été tout aussi spontanée : « Voyez-vous, je vis ici non pas pour assouvir une soif de croire, mais par désir intense de voir. Je m’exerce à voir les êtres et les choses comme Jésus : je m’exerce à les voir en les regardant à la lumière de Dieu. Ce faisant, j’apprends à voir pour croire. »
Sans doute êtes-vous comme moi : de temps en temps, vous jetez un coup d’œil sur un de ces journaux gratuits qui vous sont proposés, le matin, à la cantonade, dans les grandes villes. L’autre jour, un de ces journaux proposait à la méditation du lecteur une phrase du philosophe romain Marc-Aurèle : « En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d’être heureux. »
Il y a quelques mois, Monseigneur Joseph Doré, l’ancien archevêque de Strasbourg, publiait un très beau livre dont le titre a interrogé plusieurs auditeurs et auditrices de RCF: Le salut de l’Église est dans sa propre conversion.
Régulièrement, le chrétien – catholique ou protestant – se voit rappeler combien doit être important pour lui l’attachement à la pauvreté. Sur la question de la pauvreté, la Bible connaît une tension entre le verset qui dit : « Il ne devrait pas y avoir de pauvres chez toi » (Deutéronome 15, 4) et la parole de Jésus à ses disciples : « Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous » (Marc 14, 7).
Les auditeurs réguliers d’Ecclesia s’en souviennent : dimanche dernier, j’annonçais qu’il existe, à mes yeux, trois moyens concrets de nourrir sa confiance en Dieu.
Vous avez peut-être lu cette tribune signée par plus de 3300 magistrats pour « sonner l’alarme » sur leurs conditions de travail, les horaires à rallonge, les arrêts maladie qui « se multiplient », les « injonctions d’aller toujours plus vite et de faire du chiffre ». Les magistrats écrivent notamment, je cite : « Nous, magistrats, comprenons que les personnes n’aient plus confiance aujourd’hui en la justice que nous rendons, car nous sommes finalement confrontés à un dilemme intenable : juger vite mais mal ou juger bien mais dans des délais inacceptables. »
Il y a quelques semaines, une fidèle auditrice de RCF m’envoyait cette lettre :
« Bientôt en Église nous allons fêter Pâques. J’ai un peu honte, mais je n’en ai pas vraiment envie. Comment fêter la résurrection de Jésus et comment se réjouir en chantant Alléluia dans ce monde qui va si mal ? N’est-ce pas franchement artificiel ? Non, vraiment, ma foi de chrétienne ne m’aide pas à surmonter ma tristesse. »
À Strasbourg, nichée dans une ruelle du centre-ville, il y a la synagogue de l’UJLS (l’Union juive libérale de Strasbourg), où à 29 ans, Iris Ferreira vient de prendre ses fonctions.
Il y a un auteur de livres dont on parle beaucoup. Il s’appelle Guillaume Cuchet et il enseigne l’histoire contemporaine à Paris. Il a d’abord publié, en 2018, Comment notre monde a cessé d’être chrétien et Anatomie d’un effondrement. Puis, en 2020, Une histoire du sentiment religieux au XIXe siècle. Et voici qu’il vient de publier un nouveau livre, qui fait pas mal de bruit : Le catholicisme a-t-il encore de l’avenir en France?
Rappelez-vous, amis auditeurs d’Ecclesia, il y a déjà plusieurs semaines je vous entretenais de la rencontre personnelle avec le Christ et je disais :
« Être chrétien, c’est suivre et rencontrer Jésus ».
Depuis quelques mois, on cherche à déboulonner les statues qui représentent quelqu’un dont on dit aujourd’hui qu’il a été jadis un tenant de l’esclavagisme. Même le premier Napoléon a eu du mal à retrouver sa place devant l’hôtel de ville de Rouen.
Tout de suite, une question : Le christianisme a-t-il apporté une vision nouvelle de l’esclavage ? Ses principes ont-ils contribué à mener vers l’abolition de l’esclavage ?
Les contes ont ceci de précieux : ils savent nous dire où est l’essentiel de la vie. Ici, un conte de Guinée qui nous rappelle que la raison du plus fort n’est pas toujours la meilleure...
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