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RCF La 9ème conférence internationale sur le Sida s'ouvre à Paris
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La 9ème conférence internationale sur le Sida s'ouvre à Paris

Un article rédigé par Jean-Baptiste Le Roux - RCF,  -  Modifié le 21 juillet 2017
Samedi s’ouvre à Paris la 9ème Conférence internationale de recherche sur le Sida. Un événement d’importance dans la lutte contre l’épidémie de VIH.
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7 000 délégués réunis à Paris

Près de 7 000 délégués sont attendus jusqu’à mercredi. Des experts de toutes les disciplines scientifiques allant de la recherche fondamentale, clinique ou opérationnelle aux soins, à la prévention et aux questions liées à la santé publique. Egalement présent, les représentants associatifs et industriels.

En 2016, 36,7 millions de personnes vivaient toujours avec le virus dans le monde. Par ailleurs, 1,8 million de nouvelles infections par le VIH ont été recensées, soit une toutes les 17 secondes en moyenne. Reste que les progrès en matière d’espérance de vie, de soins et de prévention sont importants. Ainsi, 19,5 millions de séropositifs bénéficient aujourd’hui d’un traitement contamination.
 

Une vaste gamme de traitements antirétroviraux

Les médecins et patients disposent à ce jour d’une gamme élargie de traitements antirétroviraux. Ils ont permis de passer du statut de maladie mortelle à celui de maladie chronique. Une étude publiée  récemment révélait que l’espérance de vie des personnes séropositives vivant en Europe et en Amérique du Nord avait augmenté de dix ans depuis 1996, date d’introduction de ces antirétroviraux.

C’est d’autant plus vrai lorsque les personnes infectées démarrent un traitement de manière précoce. On estimait en 2016 qu’environ 18,2 millions de personnes infectées dans le monde avaient accès aux antirétroviraux contre 7,5 millions en 2010 et pratiquement aucun en 2003. Mais cela signifie aussi qu’il reste autant de personnes qui n’ont toujours pas accès à ces traitements dont plus de 75 % en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.

Vers une rémission de la maladie ?

Les antirétroviraux d’aujourd’hui sont plus efficaces, moins lourds et moins toxiques à long terme. Ils provoquent moins d’effets secondaires. S’ils permettent au patient de vivre avec une charge virale maîtrisée, elle ne la supprime pas pour autant. C’est-à-dire que les médicaments ne parviennent pas à éradiquer les cellules où le VIH persiste à l’état latent et peut donc se réactiver si les traitements sont arrêtés.

C’est bien le cœur des recherches menées en ce moment. Elles sont prometteuses dans la mesure où les médecins envisagent d’arriver à la rémission de la maladie sans traitement. De même ils développent la prise de traitement comme outil de prévention dans le but de réduire la transmission du VIH de la mère à l’enfant ou après une prise de risque sexuelle ou sanguine. 

 

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