Rencontrez le Grand entretien de la rédaction. Celles et ceux qui font l'actualité politique, économique, culturelle, religieuse et associative de l'Alsace-Lorraine-Moselle.
La ‘Revue du droit des religions’ (éd. des Presses universitaires de Strasbourg) consacre son dernier numéro à la question de la liberté d’enseignement et de la religion. Un sujet régulièrement repris et discuté lors de chaque rentrée scolaire, alors que le directeur d’un établissement scolaire catholique de Pau a été suspendu pour ‘atteinte à la laïcité’ et que l'interdiction de l’abaya dans les écoles refait parler d’elle après un passage début septembre devant le conseil d’Etat, quelle place donner à la religion dans les écoles en France ?
Aujourd'hui, plusieurs invités exceptionnellement puisque nous vous emmenons dans le village d’Igney, au sud-Est de la Meurthe-et-Moselle, à quelques kilomètres de Lunéville, où l’on a fêté un bel événement récemment. C’était le Dimanche 10 novembre 2024, l’église Saint-Martin était bondée à l’occasion de la messe dominicale. La première depuis le début d’importants travaux de restauration débutés 10 mois plus tôt. Et il y a une belle histoire derrière la restauration de cette église reconstruite après la seconde guerre mondiale. Une histoire qui vous sera racontée par François Pélissier, enfant du pays, Evelyne Verdenal, la maire d’Igney, et Nanou Bouillet, directrice du projet Défi Jeunes ambassadeurs du patrimoine.
A Strasbourg, le scientifique Pierrick Poisbeau a été récompensé par un prix décerné par l'Institut de France (le Prix Unité Guerra-Paul-Beaudoin-Lambrecht-Maiano). D’une valeur de 15 000 Euros, ce prix récompense ses recherches portant sur l’impact que laisse sur les nouveau-nés prématurés la prise en charge hospitalière en unité de soins intensifs, et sur la façon de réduire ce traumatisme pour ces jeunes patients. Une recherche effectuée au sein du département de néonatologie de l’hôpital de Strasbourg-Hautepierre, et qui s’inscrit dans une démarche plus large puisque cela fait 25 ans que le Pr. Pierrick Poisbeau s’intéresse de près au mécanisme de la douleur.
Aux éditions du CNRS vient de sortir un ouvrage sur l’étude de la création dans le milieu des ballets contemporains. ‘Créer des ballets au XXIème siècle’ est le fruit du travail de la sociologue Laura Cappelle. Associée au CCN-Ballet de l’Opéra national du Rhin, la chercheuse s’est penchée sur les enjeux liés à la créativité dans un univers artistique largement associé à son héritage passé par le grand public. Pourtant, le ballet s’intègre pleinement dans des enjeux contemporains. Pendant plusieurs années, Laura Cappelle s’est intéressée à la création contemporaine des quatre institutions majeures : l’Opéra de Paris, le Bolchoï, le New-York city Ballet et l’English National Ballet.
Salomé Saqué dirige la rubrique économie du site d’information Blast. Journaliste engagée, elle travaille sur le réchauffement climatique, la jeunesse, les inégalités hommes-femmes et les sujets économiques. Elle est également l’auteur de "Sois jeune et tais-toi, Réponse à ceux qui critiquent la jeunesse", une enquête sur l'état de la jeunesse en France, et de l'essai 'Résister', dans lequel elle propose des modes d'actions pour faire face à l'extrême droite. Vendredi 8 novembre 2024, Salomé Saqué était invitée à donner une conférence sur l'économie sociale et solidaire à l'Hôtel du département de Meurthe-et-Moselle. Une rencontre proposée à l'occasion de la 3e édition du Village des solutions de demain. C'est dans ce cadre que Nicolas Dufour a rencontrée Salomé Saqué, quelques minutes avant son intervention publique.
1224 - 2024 : 800 ans séparent ces deux dates, dont la première correspond à l’édification du mur d’enceinte de la ville de Mulhouse. Si la cité existait déjà avant, l’évènement de la construction des premiers remparts est hautement symbolique : il représente les débuts d’une structuration citoyenne, car le mur, doté de portes et de fenêtres, favorisait les échanges entre habitants. La ville de Mulhouse a donc décidé de marquer cette année anniversaire à travers l’élaboration d’un vaste programme d’évènements, donnant la part belle aux initiatives culturelles, scientifiques, festives et citoyennes.
Comment s'organise la vie au Liban dans un pays bombardé par Israël ?
Avec le docteur Khalifé Khalifé qui a passé une partie de son enfance dans son pays natal avant de s'installer en Lorraine, nous joignons deux de ses amis libanais à Beyrouth, les docteurs Fadi Abou Jaoude, qui vécut quelques années à Metz, et Khalil Karam, président de la Ligue maronite qui fut aussi ambassadeur du Liban auprès de L'UNESCO et chargé d’affaires auprès du Saint-Siège.
Initialement créé à Offenbourg, c'est ensuite à Kehl que le centre de coopération policière et douanière s’est installé. Cela fait 25 ans que ce Centre officie à deux pas de la frontière franco-allemande, avec comme mission principale l’échange d’informations. Cette cellule répond aux demandes des agents des deux pays, dans le cadre de leurs enquêtes, qui nécessitent l’obtention rapide de données.
La COP16 sur la protection se déroule du 21 octobre au 1er novembre à Cali en Colombie. Moins connu que les COP climat, cet événement doit définir les contours d’une politique internationale en faveur de la protection de la biodiversité. Elle s’inscrit dans la lignée de la COP15 et fait donc figure de bilan intermédiaire en évaluant les mises en œuvre décisionnelles des États participants. Il s’agit de la première édition depuis l’accord historique signé en 2022, l’accord de Kunming Montréal qui fixe à lui seul, 23 objectifs à atteindre d’ici 2030 en faveur de la biodiversité. Mais ces prises de décision n’impactent pas que les Etats. Les acteurs locaux sont concernés, à l’image du jardin botanique du Grand Nancy dont les missions dépendent des objectifs fixés par les COP sur la biodiversité.
A Strasbourg, niché au pied de la cathédrale, se situe la boutique de la famille Bastian. Cette famille d’antiquaires exerce son activité depuis six générations. Mais l’amour des objets et de leurs significations restent intacts. Pour le faire partager aux visiteurs et à leur clientèle, les frères Frédéric et Philippe Bastian, actuels tenanciers de la boutique, ont monté l’exposition ‘150 objets d’hier- objets mystères’ (jusqu’au 31 octobre). Entreposée sous forme de cabinet de curiosité, cette collection invite à découvrir et supposer l’usage d’objets oubliés par la mémoire collective.
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