Toute l'actualité locale, nationale et internationale vue par les évêques de Basse-Normandie.
Alors que le débat sur l'euthanasie est revenu devant le parlement début avril, le P. Philippe Pottier revient sur l'enjeu d'une "présence pure" en fin de vie et l'importance de ne pas faire fausse-route. Le débat sur la fin de vie touche chacun au cœur est dès lors deux écueils se présentent : celui de la passion et celui de la pression. Pourtant, "ne pas tuer demeure un interdit fondamental". Pour l'administrateur du diocèse de Séez, "autoriser l'euthanasie serait un signal dramatique pour tous, en particulier pour les personnes en grande fragilité, souvent tiraillés par cette question, ne suis-je pas un poids pour mes proches et la société ?"
Les nombreux crimes sexuels, touchant notamment des enfants, commis par certains prêtres ou religieux ont ébranlé beaucoup de fidèles, ainsi que de nombreux clercs qui ne se reconnaissent pas dans les errements de leurs confrères. Pour le P. Philippe Pottier "Il faut parler de ces affaires, il y a une opération vérité à faire et les victimes ont aidé l'Église à en prendre conscience." Ces abus sexuels et l'omerta qui pèse sur ces crimes touchent toute la société. Mais quand l'abus est commis par un prêtre "C'est gravissime car il utilise un "pouvoir sacré" pour blesser son prochain."
Monseigneur Le Boulc'h, évêque de Coutances et Avranches revient sur la manière de vivre la joie de Pâques alors même que les circonstances sont difficiles. Retour également sur deux thèmes de la dernière Assemblée plénière : la lutte contre les abus et l'écologie intégrale
la fête des rameaux, la messe chrismale en temps de pandémie, la vigile pascale, le denier de l'église Mgr HABERT au micro d'Alexandre BARBÉ directeur de la communication du diocèse de Bayeux-Lisieux
Ils s'appellent Rachida, Romain, Sonia, Raphael, Fanny, Sylvie, Julie et François. Ce sont les huit adultes qui recevront à Pâques le baptême. Huit histoires uniques entre Dieu et l’Homme. Pour le P. Philippe Pottier, administrateur du diocèse de Séez, ce qui ressort de chacune des lettres que ces femmes et ces hommes ont écrites à l'évêque, c'est l'importance de l'accueil. Et pourtant, l'expérience montre qu'après le baptême, un nombre très significatif de catéchumènes abandonnent la pratique des scarements et la vie paroissiale. C'est pour lui un enjeu majeur pour les communautés chrétiennes.
Alors que le 2 février dernier, l'Église honorait la vie consacrée à l'occasion de la fête de la présentation du Christ au Temple, le P. Philippe Pottier, administrateur du diocèse de Séez, revient sur ces lieux à la fois de ressourcement et d'accueil pour les chrétiens mais aussi pour les chercheurs de sens. Le diocèse de Séez, dans l'Orne, voit avec tristesse le départ des sœurs clarisses d'Alençon. Elles y étaient présentes depuis plus de cinq cents ans. Ce 2 février a été aussi marqué par l'élection d'un nouveau père abbé à l'abbaye de Soligny-La Trappe.
Le P. Philippe Pottier a été nommé administrateur du diocèse de Séez, suite au départ de Mgr Habert pour Bayeux-Lisieux. Une charge qu'il reçoit dans la confiance, avec la volonté de ne pas travailler seul. Pour celui qui était l'ancien vicaire-général du diocèse: "L'administrateur doit être témoin du manque que représente l'absence d'évêque." Il doit préparer la transition jusqu'à la nomination par le Pape d'un nouvel évêque. Une décision qu'il espère la moins longue possible...
Mgr Jacques Habert, comme plusieurs évêques de France, était présent samedi dernier au sein des manifestations contre la réforme de la loi bio-éthique. C'était pour lui important, comme citoyen, d'exprimer son désaccord, mais ce ne peut-être qu'une part de la réponse. Car pour l'évêque de Séez : "LA réponse à toutes ces lois de bio-éthiques est l'évangélisation, c'est-à-dire retrouver une conception plus juste de ce qu'est la Création, l'Homme et la Femme, de ce qu'est le plan de Dieu."
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !