Vie dans le diocèse RCF - page 8

Nous fêtons ce dimanche la fête de la sainte Trinité. "Nous sommes des monothéistes radicaux, mais ce Dieu unique nous est révélé de manière étonnante en trois personnes" nous redit le père Dominique Lubot. "Si Dieu est amour, l'amour ne peut être que relation, d'où un Dieu en trois personnes : Père, Fils, et Saint-Esprit."

Ils étaient onze à recevoir, à la Pentecôte, l'Esprit de Dieu, et leur action à bouleversé la destinée du monde connu. La Pentecôte est "une source d'espérance incroyable" et doit, selon l'abbé Jean Bondu,"réconforter les catholiques qui se lamentent du manque de prêtres ou de forces vives dans l'Eglise. L'action principale est faite par l'Esprit Saint, Dieu va venir habiter nos fragilités."

Mgr Jacolin, à la suite de la demande du pape François, nous invite à redoubler notre prière mariale, en ce mois de mai, pour demander à Dieu par l'intercession de sa mère, la fin de la pandémie de part le monde. Une prière qui rejoint la tradition de l’Église de prier pendant neuf jours entre l'Ascension et la Pentecôte. L'évêque de Luçon appelle aussi les Vendéens à reprendre le beau chemin de Lourdes, à ses côtés, à l'occasion du futur pèlerinage diocésain, du 26 au 30 juillet prochains.

Depuis le 19 mars, nous sommes entrés dans l'Année "Famille - Amoris Laetitia", une belle occasion, à la suite du pape, pour redire que le couple et la famille sont des dons de Dieu, une Bonne nouvelle pour le monde. Une icône de la sainte famille va parcourir notre diocèse pour faire prier les familles. Cette pastorale de la famille est en mutation, les familles elles-mêmes sont amenées à y prendre une place plus forte, plus impliquée. L'abbé Bidaud nous redit aussi que "les jeunes sont en attente qu'on leur redise la grandeur du don véritable dans le mariage."

A l'occasion de la fête du 1er mai, saint Joseph artisan, fête instituée dans l'Eglise en 1955, Mgr Jacolin évoque pour nous la dimension sanctifiante du travail, comme don de Dieu, participant de son œuvre créatrice. Charpentier de son métier, saint Joseph, est le gardien des vocations, mais aussi le saint patron de tous ceux qui travaillent, de tous ceux qui cherchent une part de dignité, une part de fierté d’œuvrer au bien commun par leur vie professionnelle. Pour notre évêque, "l’Église ne doit pas déserter le monde du travail, son apport est essentiel !"

A l'occasion du dimanche du Bon Pasteur, 4e dimanche de Pâques, journée mondiale de prière pour les vocations dans l'Eglise, le P. Robert Daviaud commente pour nous cette page d'évangile très forte qui parle du don du Christ pour son troupeau. Les vocations particulières incarnent ce don christique, tout entier au service de la croissance spirituelle de ceux qui leur sont confiés. Pourtant le souci, le discernement vocationnel, l'éveil ne vont pas toujours de soi. Les plus jeunes ont besoin de rencontrer des prêtres, des religieux, des religieuses : ils ont "besoin de témoins !"

A l'heure où tout un pays se mobilise pour sauver les corps face au Covid-19, l’Église rappelle qu'il est important de prendre soin des corps (une activité dont d'ailleurs elle a été devancière bien des fois) mais que le soin des âmes est tout aussi important. Il l'est même encore plus car il est question là de l'éternité. Soigner son âme peut aussi offrir plus d’équilibre et d'harmonie à notre corps. Pour l'abbé Lubot, "L'Homme a besoin de Dieu. Le grand défi pour nous est donner à boire à des gens qui n'ont pas soif. Force est de constater que le soucis de son âme n'est plus vraiment partagé quand une petite vie confortable vient l'obstruer, il nous faut pourtant annoncer que le Christ sauve et ouvre à tous, les portes de la vie éternelle."

L'abbé Bondu revient sur la proposition de loi sur l’euthanasie débattue jeudi dernier à l’ Assemblée nationale puis abandonnée faute de temps. Un exercice parlementaire complètement paradoxal à l'heure du sauvetage sanitaire face au Covid-19. "Nos derniers instants sont précieux et ils ont un sens : délivrer un message à nos proches et nous associer aux souffrances du Christ par une démarche de foi."

Notre évêque, Mgr Jacolin, nous souhaite une belle et sainte fête de Pâques. "Cette force de la Résurrection, cette lumière dans le monde et dans nos cœurs, c'est la grande bonne nouvelle que nous voulons vivre. Dans ces temps un peu difficiles, que la lumière de Jésus ressuscité éclaire nos cœurs, nos vies, nos familles, nos communautés chrétiennes, pour rayonner sur le monde entier."

A l'occasion de la fête des Rameaux et de la semaine sainte qui s'ouvre, l'abbé Bidaud nous redit, après une semaine sainte confinée en 2020, combien il est vital de vivre ces offices au sein de nos églises. Malgré parfois des horaires décalés, il sera possible de rejoindre vos églises et de vivre de manière incarnée, intérieure, et vraie ce sommet de la vie liturgique. "Nous sommes une religion de l'incarnation où les rites passent par notre corps" pour le père François Bidaud, vicaire épiscopal.

En ce 19 mars, et à l'heure où s'ouvre une Année de la famille, doublée d'une Année saint Joseph, nous évoquons cette figure biblique du père nourricier de Jésus. L'abbé Daviaud, constate que dans les trop rares passages de l'Evangile qui nous parlent de Joseph, le verbe "prendre" est souvent mentionné : "ne crains pas de prendre Marie chez toi ; prends avec toi l'enfant et sa mère", des passages à rapprocher de l'attitude de saint Jean au pied de la croix, quand "il prend Marie chez lui." Comme saint Joseph et saint Jean, il nous faut dans nos vies, prendre Marie chez nous, car nous recevrons en même temps, L'Enfant qu'elle nous donne.

C'etait annoncé, le diocèse organise ce dimanche, une célébration liturgique de repentance. Un évenement hors-norme, sans équivalent, pour demander à Dieu pardon, au nom des enfants victimes de violences sexuelles de la part de prêtres. La cérémonie aura lieu à la cathédrale à 15h. Elle débutera par la lecture de la prière-mémorial dans le cloître, avant de rejoindre la cathédrale, où la plaque-mémorial aura été apposée. Suivra une veillée de prière pénitentielle guidée par Mgr Jacolin. Ce dernier revient sur cette démarche sur notre antenne. "Il ne faut pas réduire la vie de l'Eglise à ces faits là, il y a eu beaucoup de bien accompli, mais en reconnaissant pleinement ce mal qui entache la vie de l'Eglise, cela nous permet de purifier la mémoire et de rester vigilants pour l'avenir. Faire la vérité et se souvenir, c'est prendre en compte aussi tout le positif de la vie de l'Eglise depuis ces nombreuses années."

A l'approche de la mi-carême, nos bonnes résolutions prennent souvent "du plomb dans l'aile", ou bien nous ne nous sommes pas vraiment engagé dans la voie de conversion que l'Eglise nous propose pour retrouver un lien fort avec le Seigneur. "Dieu nous convertit, mais jamais sans nous" pour l'abbé Lubot, vicaire général. La grâce de Dieu agit mais d'abord avec notre "oui", notre volonté.

D'ici peu, les fidèles vendéens vont être consultés sur le redécoupage paroissial et la naissance de nouvelles paroisses. Une nouvelle étape pastorale qui a pour origine le manque de prêtres, mais aussi le manque de laïcs qui peuvent prendre des responsabilités. D'aucun voudraient, à cette occasion, poser la question de la gouvernance. Face à l'idée de prêtres relégués à la célébration des sacrements, et d'une gouvernance passée aux laïcs, l'abbé Jean Bondu, vicaire épiscopal, attire notre attention sur l'importance du ministère ordonné et de sa configuration au Christ. Devons-nous voir la paroisse uniquement de manière horizontale ou y percevons-nous plutôt l'action du Christ ? Une démarche de foi et de confiance doit être au cœur des réformes de structures.

A l'heure où le Carême commence, l'Eglise nous donne de contempler la figure de saint Joseph. Un modèle d'ajustement à la volonté de Dieu, de don de soi et d'humilité, pour tous les pères et toutes les familles, au moment où débutera bientôt une année de la famille. Au cœur de nos familles, le Carême est propice à instaurer et à vivre dans le temps un temps de prière partagé. Le père doit être là pour faire perdurer dans le temps cette prière familiale, comme nous l'indique notre évêque.

Le Père François Bidaud, vicaire épiscopal, nous invite à rentrer pleinement dans le Carême qui s'ouvre dans quelques jours. L'enjeu est de vivre le Carême de manière communautaire et ecclésiale. La première Église n'était-elle pas celle du foyer, "Eglise domestique" ? L'abbé Bidaud nous parle de ce qui pourrait être aussi une lecture de Carême, la nouvelle encyclique "Fratelli tutti" qu'il a présentée en visio jeudi 11 février dernier. Un message qui s'adresse à tout homme de bonne volonté, à l'heure où cependant "nous sommes loin de l'idéal de la fraternité !".

A l'occasion du Dimanche de la santé, ce 7 février, et de la journée mondiale du malade, qui suivra le 11 février, notre vicaire général nous offre une méditation sur la place du malade. Ne pas oublier ceux qui vivent chez eux, grabataires, malades, isolés et sans visites, dont l'Eglise nous invite à pousser la porte. L'épidémie ne doit pas être un prétexte pour nous faire oublier l'essentiel, c'est-à-dire les gestes mêmes du Christ.

A l'heure d'une épidémie qui continue, notre évêque nous appelle à faire confiance à ceux qui nous gouvernent mais aussi à leur dire aussi ce qui ne va pas, notamment en matière législative. Dans le viseur des évêques de France en ce moment : l'examen bientôt en seconde lecture de la loi de bioéthique au Sénat, l’élargissement de l'avortement à 14 semaines et même la possibilité d'avorter jusqu'à la veille de la naissance, mais aussi le projet de loi sur le séparatisme qui mettrait à mal l'instruction à la maison ou encore le caractère propre de l'Enseignement catholique. Mgr Jacolin essaye de nous faire aussi réfléchir sur les chiffres : "il y a cinq fois plus d'enfants avortés dans le monde que de victimes du Covid".

Le texte du Pape, Spiritus Domini, a fait déjà couler beaucoup d'encre. Qui y a-t-il derrière cette ouverture aux femmes des ministères institués du lectorat et de l'acolytat ? L'abbé Lubot, vicaire général décrypte pour nous cette décision qui aura peut-être peu d'impact chez nous, car il faudrait déjà que des institutions de lecteur et d'acolyte aient lieu dans nos paroisses, et aussi pour les hommes, ce qui n'est pas vraiment le cas aujourd'hui. Ou alors, peut-être que ces ministères pourront être revalorisés en instituant et en formant des gens, dans des secteurs où les prêtres sont moins nombreux.

Avec l'abbé Jean Bondu, nous évoquons la vie des paroisses au cœur de l'épidémie. A l'heure où les groupes d'enfants et de jeunes peuvent rejoindre les salles paroissiales, les groupes d'adultes, notamment ceux qui suivent les rencontres de la préparation au mariage, ne peuvent se réunir. Les couples accompagnant redoublent d'inventivité pour rejoindre les fiancés : réunions zoom, réunions au domicile, la pastorale du mariage s'adapte ! Autres sujets abordés dans cette émission : la semaine de prière pour l'unité des Chrétiens, et la réforme des paroisses qui avance.