Sport : quelle activité physique choisir ?
En partenariat avec AG2R LA MONDIALE
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On compterait en France six millions de personnes inscrites dans environ 4 000 salles de remises en forme. C'est en ce moment, au mois de janvier, qu'on s'inscrit le plus. Un moment charnière pour les salles de sport pour réussir à fidéliser les nouveaux inscrits.
"Janvier, c'est le moment où les gens se réabonnent à la salle de sport, ils veulent retrouver leur poids de forme après les fêtes et donc on a un afflux supplémentaire", remarque Ludovic Faure, gérant de Privas Fitness center (anciennement Orange bleue). Une affluence supplémentaire qui ne le pousse pas en revanche à embaucher pour affronter ce moment clé. À l'inverse, il mise sur la communication : "Avec le mois de septembre, c'est une grosse période. Le budget pub, c'est à ce moment-là qu'il faut le faire".
Selon une étude menée au Québec portant sur près de 1 500 nouveaux inscrits dans des salles de Montréal, la fréquentation des salles de sport chute de près de moitié après quatre mois. Des chiffres corroborés par le gérant : "Il y a une partie que l'on perd en cours de route, au bout de deux ou trois mois". Face à ce constat, il essaie plutôt de fidéliser les clients sur un an ou deux. La stratégie ? Plus les clients s'abonnent longtemps et moins les prix sont chers.
Nombreuses sont les salles de sports franchisées, faisant ainsi partie d'un réseau avec une marque unique. C'était le cas de la salle de Ludovic Faure, jusqu'en septembre dernier. Il était jusqu'alors gérant sous la franchise L'Orange bleue. Il a décidé de prendre son indépendance et ainsi de rebaptiser le lieu Privas Fitness center. "Une franchise coûte relativement cher et ils n'ont pas de concept réellement novateur", argue-t-il. Il remarque d'ailleurs que de nombreux franchisés L'Orange bleue sont redevenus indépendants, citant Valence, Montélimar et Annonay.
Trois autres salles de sport existent à Privas, créant un environnement très concurrentiel. Et " depuis l’arrivée de Basic Fit, tout le monde a un peu dérouillé ", confie Ludovic Faure. " Dans beaucoup de villes, il y a une saturation des clubs de sport et maintenant, je pense que ce n’est plus tellement judicieux de monter une salle de sport, car il s’en monte de partout. Ils arrivent à peine à vivre." Le problème, selon le gérant de la salle privadoise, c’est que le coût de l’abonnement n’est pas assez important pour payer le matériel, les coachs et la location de la salle." On se tire tellement dans les pattes entre salles de sport que c'est bien beau de s’aligner sur les tarifs les plus bas, mais après, il faut vivre… "
Le sport sous toutes ses formes en Ardèche et en Drôme. De l’activité physique au sport haut niveau ; du bénévole aux sponsors. Les liens entre le sport et la santé, l'économie, la foi et le travail seront explorés.
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