Ce mardi 24 octobre, l’audience reprend à Paris. Une semaine pour passer à la loupe les derniers jours du terroriste Mohamed Lahouaiej Bouhlel, avant son passage à l'acte au volant d'un camion de 19 tonnes.
Il a été abattu. Mais peut-on le faire parler par des intermédiaires ? Le procès de l'attentat de Nice va tenter d'éclairer la pensée, le profil, de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, passé sous les radars avant de commettre un massacre sur la Promenade des Anglais le 14 juillet 2016.
Car c'était à l'époque, un profil jamais vu en France pour les policiers. Un homme passé sous les radars de la lutte anti-terroriste car radicalisé en quelques semaines. Quelques mois avant l'attentat, il avait fait des recherches en lien avec des attaques terroristes. Sur téléphone portable: des photos en lien avec des attaques de Daech. Mais il est dit de Mohamed Lahouaiej Bouhlel qu'il n'avait peu ou pas de liens avec la religion.
Fasciné par la violence, il avait été signalé plusieurs fois agressif dans sa vie familiale mais aussi en dehors. Ce chauffeur livreur de profession avait agressé un automobiliste avec une palette en bois cloutée.
Pour faire parler le terroriste abattu, la justice va se pencher sur les images. Dès ce mardi 24 octobre, son parcours sera revu, notamment concernant les repérages qu'il a pu réalisé. Plusieurs témoins, de sa famille doivent être entendus par la cour jusqu'à vendredi.
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