En septembre 2024, la Communauté d’Agglomération Grand Lac déposera officiellement sa candidature à l'obtention du label “Homme & Biosphère”. Un dispositif scientifique intergouvernemental qui vise à protéger un environnement sensible, tout en préservant l’attrait économique du territoire.
Si 83 % du territoire de Grand Lac est déjà labellisé “Zone Naturelle d’Intérêt Écologique”, ce n’est plus suffisant explique Marie-Claire Barbier, vice présidente de la communauté d’agglomération. “On ne part pas de rien, mais la pression foncière se fait de plus en plus forte” débute l’élue, “la pression liée au tourisme aussi, que les voyageurs soient de passage où restent plusieurs semaines.”
Objectif, tenter de rallier les rangs d’un label unique en son genre et qui prévoit la préservation de l’environnement et de l’économie locale. “Ce développement doit se faire, mais il faut garder en tête que si l’on veut continuer à bien vivre dans cet écrin, il faut le préserver” appuie Marie-Claire Barbier.
Par le biais de l'Unesco, Grand Lac pourrait bénéficier de l’expérience d’autres territoires du monde engagés dans cette préservation globale des relations “Homme-Biosphère”.
Si les élus ont déjà balisé la candidature à venir, en récoltant notamment des données chiffrées, c’est désormais avec les habitants que le travail se co-construit.
Du 10 octobre au 16 novembre, des ateliers se tiendront dans 6 communes de Grand Lac pour échanger avec les citoyens sur 4 thématiques liées à leurs pratiques du territoire.
Si à l’issue de ces discussions, en 2025, l’UNESCO donne son feu vert, Grand Lac deviendrait alors le premier territoire lacustre de France à rejoindre le dispositif international.
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !