Implantée à Saugues, l’entreprise la Maison Borde ne manque pas de projets. L’un des plus importants : la création d’une cité du champignon. Le dossier prend du retard, mais il avance.
La période de la fin d’année est généralement chargée pour la Maison Borde. L’entreprise, experte dans le champignon, livre une bonne partie de ses clients à ce moment de l’année. Depuis 2021, elle connaît une croissance importante. Invité dans le dernier quart d’heure des décideurs, le PDG, Alain Borde évoque les projets de l’entreprise. En plus d’un agrandissement de la capacité de stockage, il continue de plancher sur la future cité du champignon.
Initialement, le projet devait se concrétiser en 2023. Cependant, ce ne sera pas le cas. « On a pris un peu de retard », admet Alain Borde. Ce dernier met en avant la complexité du dossier. « Il s’agit d’un projet lourd à monter et long ». Malgré tout, il n’en démord pas, la cité du champignon verra bien le jour.
Le soutien des collectivités est acté. Le projet sera en grande partie financé par des subventions publiques. Mais l’entreprise va également injecter des fonds. Aujourd’hui, « nous sommes dans la phase finale », assure le dirigeant de l’entreprise.
Dans les faits, il ne manque plus que l’officialisation des collectivités. Cela devrait être le cas « au cours de l’hiver », précise Alain Borde. Entre-temps, le projet de la cité du champignon a évolué. En effet, après « plusieurs visites » dans des sites similaires, le dirigeant annonce quelques modifications. Ainsi, en plus du projet initial pour mettre en avant le champignon et l’entreprise, une « offre séminaire » sera développée. Cela « devrait nous permettre de toucher un autre public », affirme Alain Borde.
La cité du champignon est un projet qui s’inscrit dans la démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) de la Maison Borde. La volonté est claire : offrir au territoire un nouvel équipement d’attractivité au même titre « que la bête du Gévaudan ou le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ». Si tout va bien, les travaux devraient commencer « dans un an, à la fin de l’année 2024 ».
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