Strasbourg
La tension est montée d’un cran entre l’Europe et l'Iran puisque le parlement européen a voté ce mercredi 19 janvier un texte demandant l'inscription des Gardiens de la Révolution - l'armée idéologique de Téhéran - sur la liste noire des organisations terroristes. Comment observer ce qu'il se passe en Iran ? Comment la France et l'Europe peuvent se mobiliser et en quoi, derrière les tensions, se cachent d’autres enjeux notamment en lien avec la guerre en Ukraine ?
Le Press Club, avec François Euvé, rédacteur en chef de la Revue Etudes et Nathalie Leenhardt, ancienne directrice de Réforme.
Cela fait quatre mois qu'elle dure et rien ne semble freiner l’escalade de la violence. La répression du gouvernement iranien face à son peuple avide de liberté suite à la mort de Mahsa Amini le 16 septembre dernier, après son arrestation pour un foulard porté d’une manière jugée inappropriée, dans les rues de Téhéran prend une ampleur sans précédent. Depuis septembre dernier, on dénombre plus de 100 morts parmi les manifestants. On pensait que les choses allaient s’apaiser avec la dissolution de la police des mœurs début décembre mais ce début d’année a été marqué par une reprise encore plus violente avec deux exécutions le 7 janviers dernier.
Une répression terrible qui émeut partout dans le monde, en France en particulier. Ce 8 janvier était organisée une grande manifestation à Lyon suite au suicide d’un iranien de 38 ans en protestation à la répression.
La tension est montée d’un cran entre l’Europe et l'Iran puisque le parlement européen a voté ce mercredi 19 janvier un texte demandant l'inscription des Gardiens de la Révolution - l'armée idéologique de Téhéran - sur la liste noire des organisations terroristes. Ce vote a déclenché la colère de la république islamique.
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