Ils sont entrepreneurs, startupeurs, geeks, créatifs, influenceurs... et profondément attachés à leur foi catholique. Lors de la soirée "Pitch My Church", sept d'entre eux ont présenté leurs projets ce mercredi 14 juin à Paris. Des projets numériques au service de l'Église et de l'Évangile, comme par exemple Ritrit, un site pour réserver une retraite spirituelle dans un monastère, qui a reçu le prix Carlo Acutis.
La soirée "Pitch My Church", était de retour ce mercredi 14 juin après quatre ans de pause. Au programme, deux tables-rondes et sept "pitch" : les entrepreneurs de la tech catholique avaient 180 secondes pour présenter leur projet devant un public de 250 personnes. Un prix Carlo Acutis a été décerné à l'un d'entre eux.
Ils avaient 180 secondes pour convaincre ! Trois minutes pour présenter son projet, c’est "tout un art", admet Pierre Macquère, le président de l’association Église & Innovation Numérique, à l’origine de l’événement. Sept entrepreneurs chrétiens ont été sélectionnés pour présenter leurs projets lors de la soirée "Pitch My Church". Le critère ? Présenter des initiatives numériques au service de l’Église et du message de l’Évangile.
Les sept projets sélectionnés étaient : OClocher, Belles Églises, Formation catholique, Heavn, Youpray, Little Catho et Ritrit. À l’issue des sept "pitch", le prix Carlo Acutis 2023 a été décerné à Ritrit, un site décliné en application qui permet de réserver un hébergement dans un monastère pour faire une retraite spirituelle. Lancée en 2019, cette start-up, qui a vu le jour grâce à un partenariat avec le Collège des Bernardins, a connu une expansion rapide. C’est la première fois qu’un prix est remis au nom de Carlo Acutis, déclaré bienheureux en 2020 par le pape François, et surnommé "le geek du ciel".
→ À LIRE : Antonia Acutis, mère du bienheureux Carlo Acutis
Créée en 2016, l’association Église & Innovation Numérique a pour mission de fédérer les projets numériques au service de l’Église, sous le label "Church Tech". Une façon de leur donner de la "visibilité auprès du public", explique Pierre Macquère. Il rappelle ce que le pape François disait le 23 janvier 2013, lors de la fête de saint François de Sales, le patron des journalistes : "N'ayez pas peur de devenir des citoyens du territoire numérique !"
→ À LIRE : L'essor des influenceurs catholiques
Également au programme de la soirée, deux tables-rondes, dont l’une était consacrée au thème de l’influence. "Le thème de l’influence peut être compris de manière assez large, résume Pierre Macquère, il y a tout ce qui est influence les réseaux mais aussi le thème très, peut-être, controversé aussi des influenceurs, qui ne sont pas forcément compris. Des influenceurs qui, pour certains, sont des influenceurs catholiques, qui ont des dizaines et des centaines de milliers de followers..."
Les influenceurs catholiques sont en effet en plein essor. En septembre dernier à Paris s’est tenue à Paris la première "soirée des influenceurs catholiques", à l’initiative du dominicain Paul-Adrien d’Hardemare, lui-même très présent sur les réseaux sociaux. C'était d’ailleurs lui qui animait la 5e soirée Pitch My Church.
Suivez l’actualité nationale et régionale chaque jour
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !