Moselle
Dans le contexte de la crise énergétique qui touche toute la France, l’Eurométropole de Metz estime le surcoût énergétique à près de 7 millions d’euros. Ce qui doublerait la facture. Par conséquent, la mairie doit prendre des mesures pour réduire au maximum cette facture pour les années à venir, notamment sur l’électricité qui coûterait 6 millions sur les 7 millions annoncés.
Concernant l’éclairage public, il sera éteint de minuit à 5 heures du matin dans l’ensemble de l’Eurométropole à part pour l’hypercentre et les quartiers dits “sensibles”. Les monuments publics seront également éteints plus tôt : en semaine, ils ne seront illuminés que jusqu’à minuit, les vendredis et les samedis jusqu’à 1 heure du matin. Pour faire plus d’économie sur l’électricité, la municipalité continuera les travaux qui tendent à changer les lampadaires par des LED, qui sont moins énergivores. “Certaines mesures étaient déjà engagées et nous allons les intensifier. Nous étions engagés dans une véritable transition énergétique et écologique. ” précise François Grosdidier, maire de Metz et président de l’Eurométropole de Metz. Il ajoute également que les établissements publics verront leur température descendre de 2°c, à part pour les écoles, les crèches et les piscines qui ne connaîtront qu’une baisse de 1°c.
Une crise qui touche les événements de fin d’année
Le marché de Noël sera également impacté par cette crise. De ce fait, les exposants qui veulent obtenir des stands alimentaires, devront payer 50% de plus pour un chalet qu’un stand traditionnel. Jean-Marie Nicolas, adjoint au maire chargé des marchés de plein vent, justifie cette décision par le fait que la préparation de nourriture demande plus d’énergie que d’autres chalets. Les participants qui consomment beaucoup d’énergie devront faire une demande et un contrôle sera fait afin de vérifier que la consommation est égale à la demande. "La personne qui demande 16 (kWh) mais qui va consommer 38 (kWh), on va le savoir tout de suite. " dit l’adjoint au maire.
Des mesures qui se veulent durables
Les employés administratifs se verront obligés de changer les réglages de leurs appareils pour une mise en veille ou un arrêt total plus rapide. Les locaux seront également équipés de détecteurs de présence pour n’utiliser que l’électricité nécessaire. François Grosdidier précise également que des sanctions financières pourraient être mises en place envers les associations ou les usagers des équipements publics qui ne font pas attention à leur consommation (laisser une fenêtre ouverte alors qu’il y a le chauffage ou laisser une lumière allumée toute une nuit par exemple). "Les associations seront responsabilisées. [...] Nous prévoirons des réfactions de subventions, des sanctions financières si nous constatons des comportements irresponsables et inacceptables dans le contexte actuel". Il demande également la collaboration des commerçants afin qu’ils éteignent leur vitrine lorsque cela est inutile.
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