Élections législatives en Alsace : Catherine Berthol, Nouvelle Energie (4e circonscription du Bas Rhin)

RCF Alsace : Quel est le défi territorial majeur dans le Kocherberg ?

Catherine Berthol : L' appréhender dans toute sa diversité ! Il s'agit d'un territoire contrasté, à la fois citadin et fois rural, avec des problématiques différentes. Le premier défi est donc de les connaître, d'approcher ses citoyens et de me présenter.

RCF Alsace : Le slogan de Nouvelle Energie est "liberté, ordre et dignité". Comment  souhaitez-vous l'appliquer dans la circonscription ?

Catherine Berthol : La liberté : j'ai tendance à faire confiance à nos concitoyens, donc leur redonner la liberté d'entreprendre et d'initiatives. Ce qui nous a desservi par le passé, est de ne pas faire confiance aux citoyens. Or, ils ont du bon sens et des idées. Il faut porter leur voix.  L'ordre :  Il y a des problèmes, il faut traiter les problèmes sinon cela encourage à voter pour des partis plus extrémistes. L'ordre n'est pas l'autoritarisme, mais je veux répondre au sujet et solutionner les problèmes. Je le fais dans mon métier de notaire, je veux le faire en qualité de député également. La dignité : Le parti, et David Lisnard à sa tête notamment, incarnent une droite sociale. Je ne veux pas d'une droite radicale, je veux une droite solidaire. Notre tradition est d'aider les gens. Il faut continuer à aider les vulnérables, les personnes âgées. Il faut remettre du lien et sauver notre vivre-ensemble.

RCF Alsace : Dans le programme, la notion de responsabilité est  régulièrement mise en avant. Pourquoi inciter les personnes à être plus responsables ?

Catherine Berthol: Je pense que les personnes le sont mais faire appel à leur responsabilité convoque  la notion de liberté. Si on leur fait confiance, ils seront responsables de leur environnement, de leur qualité de vie, mais aussi respectueux les uns des autres. Nous avons des droits naturellement, mais aussi des obligations et des devoirs. Il faut s'investir dans la société, il faut être citoyen de son environnement. 

RCF Alsace : Le milieu de la politique est divisé, ainsi que sa relation avec la société. Que faire pour retisser le lien social et la fraternité ?

Catherine Berthol : Je crois beaucoup dans les vertus de l'écoute. Tous les jours dans mon bureau, j'écoute des personnes, quelquefois vulnérables.  On ne peut pas savoir ce qui est bon pour les personnes si on ne les a pas écoutés auparavant. Il faut aussi répondre sur le terrain des incivilités. Les gens sont crispés parce qu'ils ont l'impression qu'on ne s'occupe pas de leurs problèmes du quotidien. Il faut que cela s'arrête, il faut que nous apportions une réponse à ces questions.

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