Pour ces élections législatives, RCF Alsace se concentre sur les candidats de la quatrième circonscription du Bas-Rhin autour du Kochersberg. Un territoire à la fois rural et citadin, d'Ostwald à Quatzenheim en passant par Kolbsheim. Aujourd’hui nous recevons Nelly Aeschelmann, candidate du parti Les Républicains.
RCF Alsace : Quel est l'enjeu ou le défi majeur de votre territoire de cette 4e circonscription du Bas-Rhin, selon vous ?
Nelly Aeschelmann : La défense de l'agriculture alsacienne est cruciale, notamment pour la préservation des traditions, la promotion de la durabilité environnementale et le soutien aussi à l'économie locale. Nous avons un patrimoine culturel et gastronomique réputé, avec des produits agricoles locaux tels que le vin, la choucroute, le munster très présents dans le Kochersberg, et que nous souhaitons préserver.
RCF Alsace : Soutenir l'économie est l'un des points centraux du programme des Républicains, notamment en proposant de baisser les charges des entreprises. En quoi cette proposition se matérialiserait concrètement pour les citoyens ?
N.A. : L'agriculture dans l'économie joue aussi un rôle essentiel. Elle génère des emplois, elle soutient les commerces locaux, elle contribue au développement rural, elle favorise le dynamisme économique de la région et les circuits courts. C'est vraiment ce qu'il faut mettre en avant. Il faut aussi renforcer l'apprentissage, permettre aux entreprises de réévaluer les salaires plutôt que de payer chaque année encore plus de taxes.
RCF Alsace : Le monde de la politique et de la société sont divisés en ce moment. Que faire pour retisser du lien social, voire même de la fraternité dans la 4e circonscription quatre, dans le Bas-Rhin, en Alsace ou plus largement dans notre pays ?
N.A. : Je pense qu'il faut plus de transparence, plus d'honnêteté. Il faut vraiment écouter les habitants des circonscriptions, entendre et accepter ce qu'ils ont à dire. Il faut se battre en fait pour eux. Dans le Kochersberg, il y a énormément d'agriculteurs et d'artisans qui travaillent du matin au soir, qui ne comptent pas leurs heures, et ont parfois à peine des revenus décents. Il serait important de favoriser les halles et les marchés. Il serait bon que les citoyens plus citadins puissent entrer en contact avec eux lors d'échanges sur ces marchés-là. C'est valorisant et pour eux, et puis pour les consommateurs, c'est aller vers un circuit court, donc avec moins de frais, mais également des produits plus sains. C'est une belle reconnaissance.
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