Il veut en finir avec le déni. Emmanuel Macron, devant des députés de la majorité La République En Marche a abandonné, lundi soir, sa prudence habituelle sur le sujet sensible de l’immigration. Selon le chef de l’Etat, "on n’a pas voulu, pendant des années regarder ce problème en face". Il s’est notamment interrogé sur les demandes d’asile qui ont augmenté de 50 % en France depuis 2015, estimant qu’il fallait s’atteler au "détournement" du droit d’asile. Ces propos d'E. Macron divisent, l'opposition de droite comme de gauche y voit un calcul politique avant le débat parlementaire sur la politique migratoire programmé les 30 septembre et 2 octobre prochains.
Deux militants qui avaient décroché le portrait présidentiel dans une mairie d'arrondissement à Lyon ont été relaxés par le tribunal correctionnel. Le juge a estimé que cet acte répondait à un motif légitime, celui de l’urgence climatique. C’est en effet pour condamner l’inaction de chef de l’Etat en matière environnementale que ces "happening" ont été organisés dans plusieurs mairies françaises. La décision du juge lyonnais été saluée par les associations de défense du climat comme le mouvement Action non violente-COP21, tandis qu’un certain nombre de juristes pointent une décision idéologique qui n’aurait pas de fondement juridique.
Le pari du Benjamin Netanyahu n’a pas été tenu à l’issue des élections législatives en Israël. Le premier ministre sortant n’a pas réussi, comme il l’avait promis, à créer un engouement autour de sa nouvelle candidature. Son parti arrive au coude à coude avec celui de Benny Gantz. Les deux leaders ne parviennent pas, en ajoutant leurs alliés potentiels, à la majorité requise à la Knesset. Benny Gantz a pourtant refusé l'invitation de B. Netanyahou à former un gouvernement d'union nationale : "nous écouterons tout le monde mais n'accepterons pas qu'on nous dicte des choses", a-t-il déclaré.
L’Iran est le responsable de ces destructions selon les Etats-Unis, avançant un certain nombre de preuves matérielles. Les autorités saoudiennes, elles, ne voulaient pas au départ se prononcer, avant de rallier la piste américaine. Ces attaques ont pourtant été revendiquées par les rebelles yéménites. Une option jugée peu crédible par le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Les résultats de l’enquête internationale à laquelle la France va participer, devraient permettre de savoir plus sur l'origine de ces attaques.
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