L’avenir de la Catalogne fait encore la une des journaux. Comment sortir par le haut d’une situation qui inquiète l’Europe entière ? Mardi, cette même Europe qui était suspendue aux lèvres du leader catalan Charles Puygdemont. Ce dernier a déclaré l’independance, puis l'a suspendu immédiatement en demandant à Madrid de dialoguer avec lui.
Du côté du gouvernement espagnol, la position est toujours aussi radicale. Et le chef de l’Etat, Mariano Rajoy, menace de mettre fin à l’autonomie de la province. En parallèle, depuis quelques jours, les analyses économiques nous démontrent le fiasco que représenterait une telle division espagnole.
Dans l'Hexagone, un climat de suspicions règne actuellement autour de la place des religions dans le pays. Une vision plus étriquée de la laïcité semble avoir actuellement le vent en poupe, alors que certains milieux voudraient jeter le discrédit sur les religions. Le ton monte entre entre deux conceptions de la laïcité.
La meilleure illustration de cette situation, c'est la passe d'armes assez violente qui s'est déroulée cette semaine entre l’ancien Premier ministre Manuel Valls et Jean Luc Mélanchon. C'est dans un contexte tendu que la Licra organise ce week-end son université sur le thème: "Quand les religions infiltrent la société".
Mercredi dernier, le Saint-Père a redit son opposition absolue à la peine de mort et la nécessité de faire évoluer le catéchisme de l’Eglise catholique sur ce point. "Il est donc nécessaire de répéter que, aussi grave soit le crime commis, la peine de mort est inadmissible parce qu’elle attente à l’inviolabilité et à la dignité de la personne". C’est avec ces mots que le Pape François a rappelé son opposition catégorique à la peine capitale.
Il n’a également pas exclu de faire évoluer le catéchisme de l’Eglise catholique, sur cette question. Au delà de la peine de mort, le pape livre une opinion intéressante sur la tradition et le magistère de l'Eglise catholique. "On ne peut conserver la doctrine sans la faire progresser comme on ne peut la lier à une lecture rigide et immuable sans humilier l’action de l’Esprit Saint" rappelle-t-il encore.
Mardi dernier, les syndicats de la fonction publique ont invité les fonctionnaires à descendre dans la rue. Une manifestation ayant plusieurs revendications : la fin des contrats aidés, la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires d’ici 2022, la hausse de la CSG et le gel de leurs salaires.
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