Constitutionnalisation de l'IVG : quelles conséquences à une telle mesure ?
En partenariat avec Les Associations Familiales Catholiques (AFC)
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Ce lundi, plus de 900 sénateurs et députés se retrouvent à Versailles, pour inscrire dans le texte de 1958 «la liberté garantie à la femme d’avoir recours à l’interruption volontaire de grossesse». Sauf énorme surprise, la majorité devrait être atteinte. Les sénateurs Hervé et Noël expliquent leur choix de voter contre.
La semaine dernière, le Sénat a adopté à la majorité le projet de constitutionnalisation de l'IVG. Si Cédric Vial (LR), Cyril Pellevat (LR), et Martine Berthet (LR) se sont prononcés en faveur de l'inscription de l'IVG dans la Constitution, ce n'est pas le cas de Loïc Hervé (UC) et Sylviane Noël (LR). Les deux parlementaires sont sur la même ligne.
Ils affirment "ne pas être opposés à l'IVG", mais jugent la proposition, comme "inutile". "La Constitution n'est pas un catalogue de droits sociaux", fustige la sénatrice Noël. Cette dernière plaide en faveur d'un "retour au sérieux", et la stricte application de la loi Veil de 1975. Loïc Hervé va même plus loin, et incite le gouvernement à faciliter l'accès à l'IVG. "C'est le seul débat qui vaille", explique le sénateur haut-savoyard, et vice-président au Sénat. "Ce n'est pas cette inscription constitutionnelle qui va répondre à la fermeture de 130 centres IVG sur les dix dernières années".
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