Il souhaite libérer le pays de ce qu’il qualifie d’oppression financière, libérer l’écologie de la financiarisation, rendre leur pouvoir aux communes, retisser le lien social. Il s'agit de Jean Lassalle. Le fondateur du mouvement Résistons ! et candidat à l'élection présidentielle est l'invité de François Ballarin.
Lors d’une interview donnée récemment, Jean Lassalle se voit au second tour face à Marine Le Pen. Pourtant, selon le sondage Rolling Ifop du 21 mars, le candidat est crédité à 1 % d'intentions de vote. "Une prise de conscience est en train de se faire actuellement au sein de notre pays, qui a envie d’espoir, qui veut se faire plaisir, qui voit tous les périls qui l’assaillent de toute part. Sans vouloir paraître prétentieux, la seule solution c’est ce que j’incarne" explique sereinement Jean Lassalle.
"Ce grand pays aspire aujourd’hui à être rassemblée dans toute son essence. Cela arrive parfois dans l’histoire. Cela ne se voit pas, mais c’est en train de se produire. C’est la sève qui remonte de nouveau vers le soleil". Pas facile d’incarner le rassemblement quand les intentions de vote sont faibles.
Ce qui ne semble pas être un problème pour Jean Lassalle. "Je pense que les hommes et les femmes de bonne volonté vont se rassembler dans un souci de fraternité, de bienveillance. Rien n’est impossible pour la simple et bonne raison que l’immense majorité des gens qui vont voter dans quelques semaines pense avoir fait son choix. Mais c’est un choix empli de doutes" ajoute le candidat.
L’un des enjeux du programme de Jean Lassalle, est notamment de libérer la France de l’oppression financière. "Est-ce-que nous voulons continuer à subir ou bien voulons-nous construire notre destin ? Il faut reparler avec les chefs d’Etat et de gouvernement européens, dans le cadre de l’Europe des Nations. Ensuite nous devons récupérer de l’argent auprès des banques à qui l’on a prêté lorsqu’elles traversaient un moment très difficile" précise Jean Lassalle.
Ce dernier souhaite également retrouver les fondamentaux de la République, restaurer la démocratie communale, donner son importance au territoire. "Nous avons fait semblant de réformer. Mais nous avons détruit ce qui existait. Nous avons programmé la fin des communes, ce qui est une hérésie en France. C’est dans cette dimension que les Français aiment vivre en France".
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