L’heure est aux inscriptions. Plus de 30.000 jeunes français sont attendus du 1er au 6 août à Lisbonne pour les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ).
15.000 jeunes français sont déjà inscrits aux Journées mondiales de la jeunesse 2023 à Lisbonne. Ce vendredi 17 février, une conférence de presse a été organisée au siège de la Conférence des évêques de France, à Paris, pour détailler le programme établi par la délégation française des JMJ. Pendant ce temps, les jeunes se mobilisent pour financer leur voyage et se préparer spirituellement. Des pèlerinages, processions, et célébrations auront lieu autour de la fête de Notre-Dame de Fatima, le 13 mai prochain.
Les dernières journées mondiales de la jeunesse ont eu lieu il y a quatre ans, au Panama en 2019. C’était juste avant la crise sanitaire. Et "ça fait sept ans que les JMJ n’ont pas eu lieu en Europe", souligne le Père Vincent Breynaert, directeur du service Jeunes et vocations de la Conférence des évêques de France (CEF). Les dernières JMJ qui ont eu lieu en Europe se sont déroulées en 2016 à Cracovie. Pour la plupart des participants, ce seront leurs toutes premières JMJ.
"Il nous revient de leur donner envie de vivre cette formidable expérience personnelle, expérience d’Église." Cela commencera dès le 1er août au matin avec un temps inaugural pour les Français, qui seront tous réunis dans un stade. Les jeunes français entre 25 et 35 ans pourront tout au long de la semaine participer au "forum Jeunes pros". Au programme : des concerts, des temps de prière, la découverte d’associations solidaires, etc.
Les journées mondiales de la jeunesse, c’est un rassemblement des jeunes catholiques de 18 à 35 ans autour du pape. Au total, un million de jeunes sont attendus à Lisbonne. "Les JMJ, c’est une aventure ecclésiale, explique le Père Vincent Breynaert, donc soit on part avec un groupe organisé par le diocèse, par la paroisse, soit on part avec un groupe d’une communauté internationale, un mouvement."
Environ 170 groupes (paroisses ou mouvements) proposent de partir aux JMJ. Un événement qui se déroule en deux phases : durant la première, du 24 au 31 juillet les jeunes se rendront dans les différents diocèses du Portugal. "C’est une dimension très incarnée de la foi, précise le Père Breynaert, nous allons découvrir le Portugal, tous les hauts lieux de la foi au Portugal, qui est un pays qui a au long des siècles transmis la foi à tant de pays du monde."
Lors de la deuxième semaine, du 1er au 6 août, ils se retrouvent tous à Lisbonne. Rencontres, prière, enseignements... Cette année, les catéchèses du pape François seront d’un nouveau genre : « Le pape François a souhaité qu’elles s’appellent rise up, "lève-toi". Ces catéchèses vont avoir une forme beaucoup plus synodale cette année et vont aborder des thèmes traversés par l’Église, pour que les jeunes apportent leur contribution à la démarche synodale. » Les thèmes qui reviendront lors de ces JMJ sont ceux chers au pape François : l’amitié sociale, l’écologie intégrale ou encore la miséricorde.
Il faut compter environ 700 pour participer aux JMJ. Un peu partout en France, les jeunes fourmillent d’idées pour financer le voyage : vente de bougies, de porto, de bière spéciale JMJ. Certains revendent leurs vêtements sur internet.
Les organisateurs des JMJ le répètent, le coût ne doit pas être un obstacle. "Personne ne doit se sentir exclu dans une JMJ, insiste Vincent Breynaert, en particulier ceux qui pour des raisons financières ne peuvent pas se payer un tel périple." Des associations comme l’Aide à l’Église en détresse (AED) ou encore Fratello se sont engagées à soutenir les jeunes réfugiés ou ceux qui sont en situation de précarité. "On est très attentifs à travers des associations de terrain, des initiatives locales ou internationales, à soutenir ces jeunes."
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