L'AVC chez les jeunes : deux journées de sensibilisation en Alsace

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RCF Alsace :  Vous avez développé le concept de conférences humoristiques. D'où vient cette idée et pourquoi l'avoir fait sous cette forme là ? 

Louis Gustin : Ça remonte à ma première orthophoniste à Metz quand je lui ai dit  que j'avais fait du théâtre avant mon AVC à Metz. Elle disait que ça serait vraiment incroyable que je puisse faire des conférences pour raconter mon histoire. L'année dernière, j'ai réussi à rédiger un texte avec mon professeur de théâtre qui m'a aidé et qui m'aide toujours. En 2023, on a fait des conférences à Paris, à Rennes, à Lyon et puis à Strasbourg et à Sélestat. J'ai fait pas mal d'interventions aussi pour les écoles d'orthophonie à Genève, en Suisse. Et puis en 2024, en septembre, on va aller à l'Université de Montréal et à Québec. 

RCF Alsace : Qu'est-ce que  vous diriez à un jeune ou une jeune qui vient de faire  un épisode d'AVC,  qui se demande s'il va réussir à s'en sortir ? 

Louis Gustin : Je sais que ce n'est pas facile au début, mais je vais lui dire qu'il faut qu'il continue, qu'il continue et qu'il continue à travailler. Il doit aller le travailler son langage chez une orthophoniste, toutes les semaines, voir plusieurs fois par semaine. Il ne doit pas lâcher.

 

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