Le Credo de Nicée-Constantinople : un trait d'union entre les chrétiens !

Marie-Françoise Pradet, catholique mariée à un protestant, déléguée à l'œcuménisme pour le diocèse d'Annecy : "Le Symbole de Nicée, on ne le dit pas à toutes les messes. Mais on essaye de le vivre ! Et il permet à tous les chrétiens de prier ensemble".

Pierre Reversat, pasteur de l'Eglise Protestante Unie de France à Chambéry : "Dans la liturgie réformée, comme chez les catholiques romains, on dit plus souvent le Symbole des Apôtres pour confesser notre foi. Mais le Credo de Nicée-Constantinople est un texte d'une grande richesse, ultra-biblique. Il dit tout en peu de mots. Et il a cet avantage d'être un trait d'union entre chrétiens".

José Dias, pasteur de l'Eglise Baptiste à Annecy : "L'essentiel dans le dialogue entre chrétiens, est d'être unis en Christ. Et ce texte nous ramène justement à l'essentiel ! Dans notre Eglise, il n'est pas forcément dit tous les dimanche. Mais pas plus tard que la semaine dernière, je l'ai utilisé pour mon prêche !"

Ce Credo est une catéchèse qui dit toute ma foi ! 

Ludmila Mampouya, de confession orthodoxe et membre de la communauté du Chemin Neuf : "Dans la liturgie orthodoxe, nous prenons le Symbole de Nicée tous les dimanche. Ce Credo est une véritable catéchèse, qui dit toute ma foi. C'est un texte incontournable, mais c'est aussi une belle prière."

David Mampouya, diacre catholique, époux de Ludmila, membre de la communauté du Chemin Neuf et déléguée à l'œcuménisme pour l'Eglise catholique de Savoie : "Pour moi le Credo de Nicée-Constantinople est un repère, un socle qui tient ensemble tous les chrétiens, pour aller plus loin"

Anne-Noëlle Clément, catholique et membre du groupe des Dombes (invitée par le groupe œcuménique des Pays de Savoie, pour une rencontre sur le Credo) : "Dire ce Credo c'est aussi une façon de comprendre que nous recevons la foi de l'Eglise, que nous entrons dans la foi de l'Eglise. Et que nous nous appuyons sur tous les chrétiens qui ont confessé cette foi avant nous ".