Le Maine-et-Loire, un département confronté à de multiples défis pour l'avenir

Avec un taux de pauvreté de 11 % et 7 % de chômage, le Maine-et-Loire s’en sort plutôt mieux que la moyenne nationale. Fort de 820 713 habitants, le département voit sa population augmenter chaque année, essentiellement grâce aux naissances, et il crée des emplois.

Un département jeune

Grâce à son offre de formations, concentrée à Angers, le Maine-et-Loire comptait 47 000 étudiants en 2021. 70 % des bacheliers angevins restent étudier en Maine-et-Loire, qui attire aussi des étudiants des départements voisins.

En 2021, un Angevin sur quatre avait moins de 20 ans. Ils étaient plus nombreux que les plus de  65 ans. Mais, face au vieillissement de la population, cette tendance devrait s'inverser dès 2030. Selon les projections de l’Insee, en 2050, 27 % de la population départementale aura 65 ans et plus.

Un manque d'emplois qualifiés

Aujourd'hui, un Angevin sur quatre occupe un emploi moins qualifié que son niveau de diplôme. Un cadre sur six sort du département pour aller travailler, principalement à Nantes, au Mans ou à Paris.

Le problème des faibles salaires

Principalement dans l'agroalimentaire, le bâtiment, ou encore l'agriculture, du fait de salaires moins élevés que la moyenne nationale, l'Insee souligne la difficulté de recruter pour les employeurs. Ce problème de rémunération pouvant constituer un frein à l'embauche dans des métiers déjà en tension.

L'enjeu de la maîtrise des sols

A l'heure où 70 % des habitations du Maine-et-Loire sont principalement des logements individuels, corrélés à une augmentation de la population (+40.000 personnes d'ici 2050) et à l'allongement de l'espérance de vie, l'Institut National de la Statistique met en exergue la nécessité de gérer un étalement urbain respectueux de l'environnement sur le long terme.