Depuis son adoption en seconde lecture par les députés, au cœur de l’été 2020, le projet de loi bioéthique mobilise fortement les Associations familiales catholiques (AFC) mais aussi les évêques de l'Église catholique.
Le projet de loi de bioéthique a été adopté en seconde lecture par les députés, au cœur de l’été, début août et il sera examiné à partir de demain par les sénateurs. La mesure emblématique de ce texte prévoit l’ouverture de la procréation médicalement assistée aux femmes seules et aux couples de femmes. Mais d’autres dispositions du texte préoccupent également les AFC qui ont une autre vision du principe de liberté et d’égalité. "Est-ce que la liberté c’est faire ce que je veux ou discerner mes choix en tenant compte de moi-même et de la société ? Cette espèce d’élan égalitariste irréfreiné aboutit aux dispositions comme la PMA pour toutes ou l’interruption de la grossesse au neuvième mois", dénonce Ludovic Manchon, président des Associations Familiales Catholiques de Cherbourg.
Les catholiques sont appelés également à se manifester par le jeûne et la prière. Depuis le 15 janvier et jusqu’au 5 février 2021, les évêques de France proposent quatre journées de jeûne et de prière pour "sortir de l’aveuglement". "Il ya l’invitation au moment où ce projet de loi va revenir au Sénat d’une démarche de prière de jeûne", explique Monseigneur Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul.
De nombreux diocèses ont relayé cette initiative qui peut être suivie seul ou en famille. Des textes bibliques sont donnés à méditer, ainsi que des intentions de prière portant notamment sur la fragilité, le soin. La dernière journée de jeûne et de prière à laquelle appellent les évêques, ce sera ce vendredi 5 février 2021.
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