Quelles seront les conséquences des nouvelles lois de bioéthique, promulguées le 2 août 2021 ? Que dit l'Église catholique sur la PMA pour toutes ou la congélation des ovocytes ? Tour d'horizon des enjeux éthiques, mais aussi sociétaux et psychologiques, que soulève le jésuite Bruno Saintôt, directeur du département d'éthique biomédicale au Centre Sèvres.
La nouvelle loi bioéthique qui promeut la PMA pour toutes les femmes s'adresse principalement aux couples homosexuels. Or, on entend beaucoup dire que l'Église est loin d'être accueillante vis-à-vis de ces couples et qu'elle met en doute les capacités éducatives. Qu'en est-il vraiment ? Réponses du père Bruno Saintôt, jésuite, directeur du département d'éthique biomédicale au Centre Sèvres.
Levée de l’anonymat pour les donneurs de gamètes, remboursement de la PMA par la Sécurité sociale… Retour sur les principales conséquences du vote des nouvelles lois de bioéthique, promulguée le 2 août 2021, avec le père Bruno Saintôt, jésuite, directeur du département d'éthique biomédicale au Centre Sèvres.
Au micro de Frédéric Mounier, le père Bruno Saintôt, responsable du département d'Éthique biomédicale du Centre Sèvre, revient sur la position délicate de l'Église concernant la loi du 2 août 2021 portant sur l'ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules.
Accompagner les personnes âgées ou souffrantes dans les derniers moments de leur existence est un défi pour les malades eux-mêmes, leurs proches et les soignants ; et aussi un immense cadeau fait à la société tout entière. Lundi 25 novembre RCF organise une soirée de témoignages. Vous entendrez des médecins en soins palliatifs mais aussi des accompagnants bénévoles témoigner de la beauté et de la complexité de leur mission.
Avec la dissolution de l’Assemblée nationale, les débats sont suspendus et la lecture des textes abandonnée. L’Assemblée nationale avait adopté six des vingt-et-un articles du projet sur la fin de vie. Qu'en retenir ? Quels regards les soignants chrétiens avaient-ils sur "l'aide à mourir" et le modèle défendu par Emmanuel Macron ?
À l’âge de 30 ans, Olivia Maurel découvre qu’elle est née d’une mère porteuse. Presque paradoxalement, elle lutte, depuis deux ans, pour l’abrogation de la gestation pour autrui. Porte-parole de la déclaration de Casablanca qui demande l’abolition universelle de la GPA par une Convention internationale, Olivia Maurel est aujourd’hui une figure emblématique de la lutte contre la gestation pour autrui.
Mgr Bruno Feillet et Mgr Grégoire Cador ont profité des fêtes de Pâques pour inviter les catholiques à réfléchir sur le sens de la proposition de l’aide active à mourir. Une façon pour l’Église de préparer les chrétiens aux débats politiques à venir.
Du mercredi 7 février au samedi 10 février 2024, la 14ᵉ édition du Forum européen de bioéthique se déroule à l'Aubette de Strasbourg. Des conférences et des discussions qui, cette année, portent sur l'intelligence artificielle. Rencontre avec le docteur Aurélien Benoilid, neurologue et président de l'événement.
Qu'est-ce qui fait hésiter Emmanuel Macron ? La présentation du projet de loi sur la fin de vie est à nouveau reportée, cette fois à "début 2024", a annoncé le porte-parole du gouvernement ce mercredi 6 décembre. Si le président de la République peine à trancher sur le sujet c'est sans doute parce qu'autoriser l'aide active à mourir est lourde d'enjeux pour toute la société. Des enjeux que nous détaille la philosophe Sarah Carvallo, co-présidente de la plateforme nationale pour la recherche sur la fin de vie.
Chaque année en France, 30.000 personnes découvrent qu’elles sont atteintes d’une maladie génétique. En permettant de poser un diagnostic, la médecine génétique ouvre des champs d’espérance considérables. Jusqu’où peut-on lui faire confiance ? Comment ne pas tomber dans l'illusion du "mythe génétique" ?
De « mauvais traitements » dans un élevage de poulets, « des chevreaux à l’agonie et des cadavres entassés » dans une autre exploitation… Pas une semaine ne passe sans que l’association L214 ne signale des cas de maltraitance sur des animaux d’élevages intensifs. Des accusations auxquelles les consommateurs sont de plus en plus sensibles et qui amènent la filière à se demander comment assurer véritablement le bien-être des animaux d’élevage, tout en assurant la survie économique des éleveurs.
Alors que le marché des animaux de compagnie est en peine expansion, on préfère ne pas trop voir en face les conditions de vie des animaux d'élevage dans le secteur industriel. Une "souffrance invisibilisée" sans doute en raison de l'importance des enjeux financiers. Pourtant, l'impact écologique de l'élevage a même été soulevé récemment par la Cour des comptes...
Avec leurs règles, leurs rites et leurs croyances, les religions peuvent parfois renforcer le communautarisme et nous diviser. Pourtant, s'il y a bien un point commun entre l'islam, le christianisme et le judaïsme, c'est le devoir de prendre soin de l'autre, faible ou souffrant. Dans les trois grands monothéismes, il s'agit d'honorer Dieu.
La mini-série de TF1 "Les Randonneuses", sur six femmes concernées par le cancer, a remporté un franc succès. Elle pose notamment la question de la guérison : dans le cas de maladies graves, guérir est rarement synonyme de retour à l'état d'avant la maladie. Qu'est-ce donc que la guérison ? Pourquoi a-t-on souvent le réflexe de prier pour guérir ? Quelle est la conception chrétienne de la guérison ?
Devant les membres de la convention citoyenne sur la fin de vie reçus à l'Elysée, Emmanuel Macron a annoncé hier vouloir "un projet de loi d'ici la fin de l'été 2023". La veille, dimanche 2 avril, l'assemblée tirée au sort et pilotée par le CESE rendait un rapport dans lequel elle se prononçait à 76% pour l'ouverture d'une aide active à mourir.
Vendredi 3 mars se réunit, à Casablanca (Maroc), un collectif d'une centaine de chercheurs du monde entier. Ces juristes, médecins, psychologues des cinq continents publient un appel mondial contre la gestation pour autrui. Ils enjoignent aux États de réprimer cette pratique qui gagne du terrain et foule aux pieds, selon eux, la dignité humaine.
Les personnes nées d'un don de gamète peuvent désormais savoir qui sont leurs donneurs. On ne privilégie donc plus le droit au secret des parents. Si l'accès aux origines a mis du temps à être voté, il y a un consensus dans notre société en faveur de plus de transparence. Pour beaucoup, cette loi va dans le sens d'un apaisement.