Marche avec ton Dieu: surmonter une séparation ou un divorce

L’idée du parcours “Marche avec ton Dieu” est née d’une rencontre entre Valérie et Charlotte lors d’un pèlerinage des mères de famille.
Charlotte est responsable de la pastorale familiale du diocèse de Marseille et Valérie a connu l'épreuve du divorce après 25 ans de mariage. Un moment douloureux de sa vie où elle s’est posé des questions, comme celle de savoir si elle était toujours légitime dans son métier d’adjointe en pastorale scolaire. Une question vite éludée par la main tendue de son directeur qui refuse sa démission. “On a besoin de ces mains tendues, d’écoute et d’accueil”, précise-t-elle.

C’est dans cet esprit qu’a été créé le parcours “Marche avec ton Dieu”. Il propose cinq soirées d’enseignements et de groupes de partage, un week-end de retraite les 20 et 21 janvier et une randonnée le 2 juin. L’objectif est de ne pas rester seul avec ses questions et de ne pas perdre le lien avec l’Eglise et la foi. 

L’encyclique “Amoris Laetitia”  a permis à l’Eglise catholique d’évoluer sur la question des “divorcés remariés” par un "discernement personnel et pastoral approprié" qui ouvre des perspectives nouvelles dans lesquelles s'inscrit le parcours “Marche avec ton Dieu” du diocèse de Marseille.

“Un groupe festif et joyeux” malgré l'épreuve 

Stéphanie a rejoint le parcours grâce à Valérie qui l’a soutenue lors de sa séparation. “Je suis d’une famille chrétienne mais je ne suis pas la catholique idéale et me suis éloignée de la religion (...),  j’ai rencontré le père de mon fils qui était déjà divorcé (...), on a vécu une dizaine d’années au sein d’une famille recomposée, avec beaucoup d’amour et beaucoup de liens et puis une autre séparation est arrivée”. Un moment particulièrement douloureux pour Stéphanie qui confie: “c’est l’éclatement d’une famille!”.

Petit à petit, elle se met en retrait et s'installe au fond de l’église alors même qu’elle ressent le besoin de soutien spirituel et d’appartenance à la famille chrétienne.
Intégrer le parcours “Marche avec ton Dieu” lui a permis de “mettre à plat sa douleur et ses questions” et de surmonter cette épreuve. Il a fallu du temps pour “se pardonner, me pardonner, pardonner à l’autre et aujourd’hui je me sens légitime et je ne suis plus au fond de l’église”, sourit-elle.

Valérie et Stéphanie sont unanimes sur les beaux liens d’amitié créés, fruits du groupe “Marche avec ton Dieu”. Malgré les épreuves et la souffrance, le groupe se veut “festif  et joyeux” grâce à la fraternité qui se tisse dans l’écoute et la prière de ses membres.

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