Nice
Sur la colline du château à Nice, des travaux de remblaiement des fouilles archéologiques de la cathédrale Sainte-Marie ont commencé ce mercredi 7 septembre. 365 m3 de sable et 950 m² de géotextile sont prévus. Le but : préserver le patrimoine archéologique pour les générations futures.
12 ans de fouilles archéologiques, c'est ce qu'il aura fallu aux archéologues de la métropole de Nice Côte d'Azur pour aller au bout de leurs recherches scientifiques et historiques sur la cathédrale Sainte-Marie, construite au Ve siècle et détruite en 1706.
Ce mercredi 7 septembre 2022, il est temps d'enterrer à nouveaux les secrets d'Histoire. "L'évolution scientifique est continue, les générations futures auront d'autres technologies et c'est grâce à ça, qu'elles pourront apprendre plus de choses que nous sur la cathédrale," explique Aude Civetta, archéologue à la métropole de Nice Côte d'Azur.
"Pour conserver le patrimoine archéologique pour les générations futures, il faut le protéger", lance l'archéologue. Pour cela, quatre ouvriers travaillent actuellement sur le chantier pour recouvrir les fouilles. "Nous mettons une protection géotextile, avec un remplissage sable, pour finir avec une couche de pouzzolane," explique Guillaume Blandeau, le conducteur des travaux. Le géotextile est une matière faite pour les terres végétales, il est imperméable et protège des intempéries.
La couche de pouzzolane sera mise sur les ruines, afin de mieux distinguer les murs de l'ancienne cathédrale Sainte-Marie. "La pouzzolane, c'est une matière volcanique, brune et rouge, choisis pour mettre en valeur les vestiges de la cathédrale pour les visiteurs qui ont parfois des difficultés à s'imaginer ce qu'était le site avant", explique Aude Civetta.
Des visites pourront avoir lieu, mais le site va rester clôturer afin de mieux conserver les vestiges.
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