Arbitre international de natation, Denis Cadon officiera tout au long de cette première semaine olympique. Sa dernière grande compétition officielle, après un investissement aux quatre coins du monde durant plus de 25 ans.
Ne le cherchez pas sur un coin de votre écran de télévision ce vendredi soir. Denis Cadon ne sera pas aux premières loges, sur les quais de Seine, pour suivre la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. « Notamment car les épreuves débutent dès le lendemain matin…il faut être prêt ! » sourit celui qui connaît l’importance de l’entrée en matière dans les grands rendez-vous. Pas le moment de se laisser distraire par un imprévu, se laisser perturber, voire submerger…par l’émotion ? Car à 64 ans, cet infatigable bénévole, ancien président de l’ASM Chamalières natation, s’apprête à boucler la boucle. Officiel de natation depuis 47 ans, international depuis 1997, il va dans les prochains mois achever un à un puis mettre un point final aux différents mandats qui le lie à la grande famille de la natation sur le plan régional, national mais aussi européen.
Retour aux sources
Et avant cela, le voilà qui fait des jeux de Paris sa dernière grande compétition officielle. Un alignement exceptionnel. « C’est sûr que cela va être une saveur particulière » admet-il sobrement. Après avoir été juge des épreuves de natation sur les JO d’Athènes en 2004, de Londres en 2012, speaker officiel à Rio de Janeiro (2016) et Tokyo (2021), il reprend ici sa casquette de prédilection. Traditionnellement, la natation est l’une des disciplines vedettes de la première semaine olympique. Tous les jours, à partir du samedi 27 juillet, Denis Cadon sera aux abords de la flambant neuve piscine de la Défense Arena à Nanterre. « Cela commence en fin de matinée par les séries, jusqu’aux finales qui sont prévues pour ces Jeux aux alentours de 20h30 ». Des jeux les yeux rivés sur le bassin. Une fois les derniers plongeons de natation passés, dans une semaine, l’Asémiste ne jouera pas les prolongations, à Paris. « Non, je ne serai pas présent pour suivre en spectateur la suite des JO. C’est souvent le lot des grands championnats, des grandes organisations. Les réservations dans nos hôtels sont millimétrées. On doit libérer le matin pour permettre à d’autres techniciens d’arriver et de prendre votre place. Mais vous savez, je ne serai pas mécontent de retrouver ma famille ! »
JO : Ces Puydômois de l'ombre en première ligne
Hormis Denis Cadon, d’autres bénévoles et officiels originaires du Puy-de-Dôme se retrouvent à partir de cette fin juillet, au cœur de l’événement à Paris : Jérémy Rozier (arbitre en rugby à 7), Pascal Mage (arbitre en escrime), Sophie Bluy (juge de ligne en badminton, licenciée au club de badminton à Châtel-Guyon), Christelle Vialis (bénévole à l’ASM omnisports, participe à l’organisation des compétitions en judo).
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