Une nouvelle réunion de crise s'est tenue ce vendredi, à Prague. La Pologne, la République Tchèque, la Slovaquie et la Hongrie refusent toujours les quotas de migrants que veut lui imposer l'Union européenne.
"De l’audace et de l’humanité". Cet appel lancé mercredi par Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, ne semble pas avoir été entendu par bon nombre pays de l’Europe de l’est submergés par l’arrivée des migrants. Les chefs de la diplomatie des pays du groupe de Visegrad (Pologne, République tchèque, Slovaquie et Hongrie) et leurs homologues allemand et luxembourgeois se retrouvaient à Prague pour évoquer l’accueil des migrants.
Pour le ministre allemand des Affaires étrangères, la crise migratoire actuelle est peut-être "le plus grand défi de l’Histoire de l’Europe". Il a d’ailleurs annoncé que 40.000 nouveaux migrants étaient attendus en Allemagne rien que pour ce week-end. Son homologue luxembourgeois a de nouveau réclamé davantage de solidarité.
Mais les quatre pays du groupe dit de "Visegrad" font bloc autour de la République tchèque. Ils demandent en priorité un renforcement des frontières de l’espace Schengen. Et continuent de rejeter toute idée de quotas migratoires. Car les dirigeants de ces pays sont convaincus que ces quotas ne résoudront rien, les migrants n’ayant pas comme objectif de s’installer dans cette partie de l'Union.
Prochaine rencontre lundi. Les ministres européens de l'Intérieur tiennent un conseil extraordinaire. Prévue depuis plusieurs semaines, cette rencontre se concentrera sur les dernières propositions formulées par la Commission de Bruxelles pour tenter d’affronter la crise des réfugiés. Avec pour objectif de réussir à se mettre d’accord à 28.
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