Lors d’un échange téléphonique entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, mercredi 19 mars, le président américain a proposé à son homologue de s’approprier les centrales électriques et nucléaires du pays.
Cette solution “constituerait la meilleure protection possible pour les infrastructures ukrainiennes”, a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche devant la presse après l’appel entre les deux hommes. Cette discussion, qui devait permettre "d'aligner les besoins et les demandes de la Russie et de l'Ukraine", fut “positive” , selon les deux chefs d’État. La perspective d’une issue pacifique au conflit d’ici la fin de l’année serait partagée.
“L'une des premières étapes vers une fin définitive de la guerre pourrait être l'arrêt des frappes contre les infrastructures énergétiques et civiles”, a réagit Volodymyr Zelensky sur X après cet appel, confirmant un échange “franc” et “approfondi”.
La veille, à l’issue d’une conversation avec Donald Trump, le président russe s’était dit prêt à stopper ses bombardements sur les centrales et le réseau électrique ukrainien. Il pourrait s'agir du premier accord formel entre les deux États visant à limiter l’usage de la force armée depuis le début de la guerre.
Pour autant, en se limitant à un arrêt des frappes sur le seul secteur énergétique, Vladimir Poutine ne s’engage pas sur un cessez-le-feu inconditionnel. Autre point laissé en suspens : l'arrêt de l'aide occidentale exigée par le Kremlin.
Les échanges diplomatiques entre Washington et Kiev devraient se poursuivre dans les prochains jours, notamment via une rencontre en Arabie Saoudite des responsables ukrainiens et américains à partir de dimanche.
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