La lettre Amissio et l’Œuvre de l’Enfance Missionnaire, par Romaric Bexon
En partenariat avec ŒUVRES PONTIFICALES MISSIONNAIRES
En partenariat avec ŒUVRES PONTIFICALES MISSIONNAIRES
Chaque année, les groupes de l’enfance missionnaire en France reçoivent quatre numéros d’Amissio, un petit magazine édité par les Oeuvres Pontificales Missionaires. Chacun des numéros aborde une fête liturgique ou un temps fort de l’année, un pays, des portraits de missionnaires d’hier et d’aujourd’hui en relation avec ce pays, des traditions locales, des histoires ou encore des prières. Le but est de répondre à la mission qui est confiée à l’enfance missionnaire d’ouvrir le cœur des enfants à la réalité de la mission à travers le monde.
Le dernier numéro d'Amissio est consacré à la fête de la Pentecôte. Cette fois-ci, c’est en Corée du Sud qu’Amissio nous emmène, à la rencontre des chrétiens et des missionnaires du « Pays de Matin Calme ».
Le choix de la Corée peut paraître un peu étrange, puisqu’il s’agit d’un pays plutôt riche, qui ne connaît pas les mêmes besoins que les autres pays abordés habituellement dans cette petite revue. En-tout-cas, la Corée a aussi une très riche histoire missionnaire. Elle commence au dix-huitième siècle avec l’introduction de Bibles, depuis la Chine, au sein même de milieux savants. Ce sont ces personnes qui sont allées à la rencontre des missionnaires en Chine à la fin du XVIIIe siècle pour demander le baptême. Quelques décennies plus tard, des prêtres des Missions Étrangères de Paris ont fondé une mission sur place, mais très vite les nombreuses conversions ont fait face à des persécutions féroces. De nombreux chrétiens ont connu le martyr, comme le prêtre français Saint-Laurent Imbert, ou bien Saint-André Kim Taegon, qui était le premier prêtre coréen. Aujourd’hui, ces chrétiens de Corée du Sud ne craignent plus le martyr, à la différence de leurs frères de Corée-du-Nord.
Le père Philippe Blo, prêtre MEP Français vit dans la banlieue de Séoul dans le diocèse d’Andong. Au fil des années, il a fondé des foyers pour les jeunes de la rue. Dans ces foyers, il a accueilli des enfants orphelins, abandonnés par leurs parents ou bien réfugiés. Là-bas, les enfants peuvent enfin vivre une vie de famille, dans laquelle ils découvrent les valeurs de l’Évangile et travaillent à préparer leur avenir. Dans ce numéro d’Amissio, le père Blot, nous partageons également ses réflexions sur la manière dont l’Esprit de Pentecôte agit dans nos vies.
Pour découvrir le dernier numéro d’Amissio et commander les prochains, rendez-vous sur opm-France.org
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