Entre la science et la spiritualité, il faudrait choisir son camp. Est-il possible de vivre sa foi tout en croyant aux bienfaits de la psychologie positive ? Jean-Baptiste Baudier, spécialiste de psychologie positive répond aux questions d'Anne-Laure Drouard-Chanel.
On invoque souvent la psychologie face à un traumatisme, des blessures, des situations complexes, afin de comprendre et éventuellement résoudre nos problèmes personnels à la source. La psychologie positive, apparue dans les années 1998-2000, s'intéresse particulièrement à la recherche du bien-être et à l'épanouissement personnel.
Christophe André et Ilios Kotsou, par exemple, sont des figures de cette recherche du bonheur. Avec la psychologie positive, Jean-Baptiste Baudier, psychologue et clinicien, découvre lors de ses études une nouvelle manière d'appréhender sa matière. "D'un seul coup, je découvrais une psychologie qui faisait sens, une psychologie qui porte un regard sur l'être humain bienveillant, sans jugements" témoigne-t-il. Cette bienveillance et cette humanité sont-elles suffisantes pour pouvoir associer psychologie positive et foi chrétienne ?
Pour le psychologue, Jean-Baptiste Baudier, le lien entre la psychologie positive et la pratique de la foi peut se faire avec l'importance que les deux parties accordent au discernement. Il pense notamment aux exercices spirituels de Saint Ignace qui nous invite à un "discernement de l'esprit".
Si le discernement est la démarche de "percevoir la vie qui se donne" alors psychologie positive et foi peuvent clairement se compléter, s'inspirer l'une de l'autre au profit d'une quête de sens vers laquelle chacun de nous tend et tant mieux !
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