Serait-il possible de lutter contre le changement climatique, reconstituer nos réserves d'eau et nourrir sainement notre humanité ? Et si la solution se trouvait sous nos pieds ? Le documentaire "Kiss the ground" (embrasser les sols) nous entraîne, preuves à l'appui, à la découverte du sol, de son rôle, comment le régénérer simplement....A découvrir !
Bonjour à tous,
Une chronique qui m’a passionné à produire. Il y a peu j’écoutais un documentaire sur NEFLIX appelé KISS THE GROUND, « embrasser la terre ». Une révélation pour moi. Est-ce mes racines paysannes du côté de ma grand-mère maternelle qui ont parlé ? Une compréhension autre ? Toujours est-il que j’ai à cœur de vous partager ce documentaire car tout le monde n’a pas NETFLIX et sur YouTube vous ne le trouvez dans sa totalité qu’en anglais et des passages en français sur d’autres liens.
Ce documentaire explique pourquoi et comment il est possible de lutter contre les gaz à effet de serre, lutter contre le changement climatique, reconstituer nos réserves d’eau, lutter contre la déforestation et la désertification des sols et nous nourrir sainement. Comment ? En comprenant l’écosystème des sols….
Ne souhaitons-nous pas tous une vie plus saine, plus naturelle, plus respectueuse du vivant ? Ne souhaitons-nous pas offrir un avenir plein de potentiels heureux à nos enfants, petits-enfants, reprendre ou retrouver nos responsabilités, notre liberté d’être ? N’aspirons-nous pas à retrouver et vivre notre réalité spirituelle pour l’inscrire dans le Vivant et la fraternité ? Oui, n’est-ce pas !
Pourquoi attendre que nos leaders politiques, nos agences gouvernementales frileuses agissent réellement ?
Chacun d’entre nous peut déjà agir simplement. Certes c’est plus dur pour nos agriculteurs mais la récompense est là. Comment ? La réponse pourrait être, entre autre, et j’en suis sûre, sous nos pieds…
Le documentaire KISS THE GROUND explique.
Vous aurez des extraits en français de ce documentaire, notamment avec « Les Alchimistes » dont la mission est de collecter les déchets alimentaires et de fabriquer du compost, une matière organique riche de vie, pour être retourné à la terre.
En faisant mes recherches sur KISS THE GROUND, j’ai également visionné un autre court métrage, « Soil is a living organism » (Le sol est un organisme vivant) en anglais sur PHC FILM. Je vous invite à découvrir ce lien, le documentaire est court et les images sont parlantes même si vous ne parlez pas anglais.
Je vous invite à découvrir les liens proposés et peut-être comprendrez-vous mieux certains aspects de l’équilibre de la nature, entre le sol, le gaz carbonique, la vitalité des plantes que l’on consomme. En tout cas j’ai appris beaucoup. Vous aurez peut-être aussi le goût à participer, à la hauteur de vos possibilités à préserver notre planète car sans elle, les humains ne sont rien.
Ce court métrage « le sol est un organisme vivant » montre comment permettre aux plantes de retrouver leur santé et lutter naturellement contre les prédateurs. L’humain qui arrive au bout de la chaine trouve ce dont il a besoin pour rester en bonne santé, c’est toujours du « gagnant/gagnant ».
Les agriculteurs ont utilisé dans un 1er temps des fertilisants de synthèse sans en connaitre leurs effets à long terme sur le sol. Ils étaient ravis les rendements qui étaient bien supérieurs à leurs attentes, on pouvait nourrir la planète.
Mais les fertilisants finissent par détruire les micro-organismes du sol. Dans un premier temps, ils semblent aider à produire plus, mais progressivement l’inverse se produit et un cycle infernal se met en place, le sol s’appauvrit et les plantes le sont également sur le plan nutritionnel car les minéraux nutritifs restent prisonniers dans le sol.
Progressivement le système d’équilibre du Vivant bascule, les plantes tombent malades. La surface du sol meurt et devient de la poussière stérile.
Les plantes ne sont plus protégées par les bactéries et les champignons qui se retournent contre les plantes elles-mêmes et les attaquent. D’autres parasites prennent également la place.
La solution ? Pour maintenir les rendements, on utilise davantage de fertilisants chimiques et en plus des pesticides, obligatoirement, et toujours de plus en plus puissants.
Depuis la 2ième guerre mondiale avec l’agriculture à grande échelle et l’utilisation des produits chimiques développés pendant la guerre, nous sommes devenus des victimes des effets de ces choix agriculturo-politico financiers.
Le Vivant est le fruit aussi de la somme des plans dits de l’invisible et du plan visible. Nos aliments sont, entre autre, pauvres en amour. On sait très bien que l’on se nourrit autant de la matière que de l’invisible. https://naturolistique.fr/un-peu-de-science-l-energie-du-vivant-est-bien-reelle/
Que dit la Bible ? La Bible dit clairement que Dieu a créé un monde qui dépasse ce que nous voyons de nos yeux. Il a créé le visible et l’invisible, ou encore, le céleste et le terrestre.
« En effet, c’est en lui (Jésus) que tout a été créé dans le ciel et sur la terre, le visible et l’invisible, trône, souverainetés, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui » Colossiens 1 : 16
Ou encore:
« C’est toi, Eternel, c’est toi seul qui as fait le ciel, les cieux des cieux et toute leur armée, la terre et tout ce qu’elle porte, les mers et tout ce qu’elles contiennent. C’est toi qui donnes la vie à tout cela, et les corps célestes se prosternent devant toi » Néhémie 9:6
Du début à la fin de la Bible, Dieu soulève le voile qui nous sépare du monde invisible, nous montrant les activités des êtres spirituels. Ces êtres ne sont pas des âmes d’humains défunts, comme plusieurs cultures ou religions le croient. Ce sont tout simplement des êtres crées par Dieu pour être à son service. Les écritures les appellent : « L’armée des cieux »
Il faut interrompre ce cycle infernal des fertilisants et des pesticides de synthèse. Comment ?
En améliorer les sols. C’est simple mais cela demande quelques explications.
Comme tout organisme vivant sur la planète. Une plante ne fonctionne pas indépendamment. Sa vitalité dépend d’un partenariat entre certaines bactéries et le mycélium.
Ce mycélium forme un réseau de filaments blancs peu visible, il est le produit de bactéries et de champignons et cette toile permet les échanges entre les plantes et le sol. C’est une collaboration. Elle puise les nutriments dans le sol qui est très difficile à atteindre par les racines des plantes mais aussi protège les racines de prédateurs. A leur tour, les plantes fournissent à ce réseau des sucres sous forme de glucose qui lui est nécessaire.
Des sociétés privées dans le monde entier développent la production et la vente d'inoculants mycorhiziens destinés à un usage agricole (biofertilisant, biostimulant) mais aussi écologique (revégétalisation des sols érodés, phytoremédiation)
Il existe une ONG « Kiss the ground ». Cette organisation explique sous forme de courtes vidéos pédagogiques le rôle de la terre dans la transition écologique, elle a des équipes de coach, elle est très active et a produit le documentaire que l’on peut visionner également sur leur site.
Le documentaire commence par faire un état des lieux de la planète et de la pollution. Nos instances politiques ont des beaux mots dans la bouche mais les grandes entreprises agroalimentaires et chimiques, soutenues par des groupes financiers privés et puissants qui les soutiennent continuent leur politique de la rentabilité à tout crin sans se préoccuper des dégâts collatéraux.
On accuse plutôt le citoyen, le consommateur. Oui, nous ne sommes pas tous exemplaires, certes. Nous avons notre responsabilité mais pas tout à fait comme on veut bien nous le faire croire. Notre responsabilité relève aussi des choix de consommateurs que nous faisons, mais n’oublions pas aussi que nous n’avons parfois que peu d’alternatives et que certains de nos choix dépendent de ce que l’on nous propose.
Lorsque l’on observe avec un peu de hauteur la somme des défis qui nous attend et que la prochaine génération aura aussi à relever, on peut soit baisser les bras ou relever les manches.
Alors des hommes et des femmes courageux ont choisi un simple chemin et « Kiss the ground » nous embarque dans cette histoire de guérison de notre planète et de sauvegarde de toutes les espèces dont la nôtre.
La solution est juste sous nos pieds….le sol ! La terre ! Et elle pourrait être celle qui peut équilibrer le climat, réapprovisionner en eau de qualité et nourrir le monde et nous sauver…. C’est pourquoi des personnes se démènent pour sauver nos sols.
On suit alors le travail d’un agronome, Ray. Il voyage à travers toute l’Amérique du Nord, donne des conférences en Europe et en Australie. Il explique qu’en réparant les sols on peut réparer beaucoup de nos erreurs car un sol sain donne des plantes, des animaux sains, de l’eau plus pure, un climat équilibré et au final des humains en meilleure santé. Tout est lié.
Et en bonus, plus on cultive en respectant les lois de la nature, plus on réduit tout ce qu’on ajoute de synthèse dans les sols et plus on réduit les dépenses de production.
Ray a vécu dans 4 ou 5 Etats et peu importe où il va et travaille il rencontre le même problème : l’érosion massive des sols. Il y a érosion quand le sol devient poussière. L’érosion a commencé il y a déjà bien longtemps avec l’utilisation de la charrue dont le but était de briser le sol pour l’ensemencer.
A l’âge de Bronze, rapidement les zones autour des villes furent labourées pour semer des graines mais progressivement les sols se sont érodés comme les empires pour devenir poussière. C’est donc une vieille histoire.
Plus proche de nous, dans les années 30, les Etats Unis ont expérimenté le plus grand désastre environnemental orchestré par l’homme. Ce désastre fut appelé « le bol de poussière » (the dust bowl). Il fut causé par les fermiers qui ont transformé les terres fertiles des plaines du Midwest en terres érodées, transformées en poussière. A la fin de 1934 presque 81 millions d’hectares de terres cultivées étaient devenues improductives de manière permanente.
Un signal d’alarme fut lancé par le Président Franklin D Roosevelt quand il vit toutes ces terres détruites. En réponse à ce drame, il créa « le service de conservation des sols » pour sauver le sol américain, plan de coopération avec la nature au lieu de l’écarter dédaigneusement. La pratique du labourage par des machines continua cependant jusqu’à aujourd’hui.
Ce service de conservation des sols est devenu le « Service de Conservation des Ressources Naturelles »(NRCS), un service du département de l’agriculture des Etats Unis (USDA United States Department of Agriculture) pour lequel travaille notre guide agronome, Ray.
Son travail, comme celui des autres agents de ce service, consiste à éduquer les cultivateurs et les éleveurs à comprendre les liens qui existent entre tous les éléments de la nature, comment le sol travaille et pourquoi.
Ray explique qu’il faut réduire le labourage mécanique tel que pratiqué pour un autre type de labourage afin de ne pas détruire les micro-organismes qui vivent dans le sol et plus particulièrement dans cette couche supérieure appelée la « sphère poreuse » et réduire la pulvérisation de produits chimiques industriels qui endommagent le sol.
Le labourage est une des formes les plus intrusives pratiqué par notre agriculture industrielle moderne.
Pour Ray le message est simple mais le faire passer est un autre challenge. Il explique que nous avons un problème social, éducatif et de croyances. Une fois ce problème corrigé, la réparation des sols peut commencer ainsi que les réponses à nos questions environnementales.
Ray travaille pour ce service depuis 31 ans et se rend compte qu’à travers tous les Etats, les producteurs agricoles ne connaissent pas réellement comment le sol fonctionne et ne comprennent pas les bases des principes écologiques.
Nous sommes construits par le carbone, le sol, les microbes, les hommes à presque 70 %. Le carbone est le moteur de ce système, la base de toute vie sur terre mais le rôle du carbone dans notre monde connait une certaine confusion.
Pour être précis, le dioxyde de carbone est un gaz, le gaz carbonique (CO2 formé d’un atome de carbone et de deux d’oxygène) que nous expirons et que les plantes absorbent pour pousser et le restituent dans l’atmosphère sous forme d’oxygène. En brûlant des énergies fossiles nous fabriquons du gaz carbonique.
Actuellement on a plutôt tendance à entrer en guerre contre le gaz carbonique dit John WICK co-fondateur du Projet Carbone Marine (MARIN CARBON PROJECT) qui assiste au développement et à l’implantation de fermes visant à capturer par le sol, le gaz carbonique. Pour lui le carbone n’est pas le méchant mais un gentil. La production agricole prend son origine grâce à la photosynthèse des plantes qui allient le soleil, captent le CO2 de l’air, l’eau et les minéraux du sol pour produire des hydrates de carbone et construire leurs corps et le sol autour d’elles.
Les pratiques agricoles courantes, y compris la conduite d'un tracteur, le labour du sol, le surpâturage, le défrichement des forêts et la dégradation des sources d'eau, entraînent le renvoi du carbone de la biomasse dans l'air. On estime que jusqu'à un tiers de l'excédent de CO2 dans l'atmosphère qui cause le changement climatique provient de pratiques agricoles et de gestion des terres.
40 % du carbone absorbé par les plantes est amené dans les racines puis vers les micro-organismes qui s’en nourrissent. Les microorganismes fabriquent une sorte de colle à partir de cette énergie qu’est le carbone, cela forme des sortes de poches dans le sol pour contrôler le flux d’air et d’eau et c’est de cette manière que le carbone est fixé et emprisonné dans le sol. Le labourage industriel brise ces poches de carbone qui retourne dans l’atmosphère
Ray résume cela en disant que le sol a la capacité de séquestrer le CO2 de l’atmosphère, c’est énorme. Et ce qui est encore plus incroyable est que le sol contient tout un univers de vie. Ça dit-il je ne l’ai pas appris pendant mes études, en fait je ne connaissais rien du sol. Le sol est vivant dit-il. Il est vrai que le documentaire nous offre des images qui l’attestent.
Notre santé est connectée aussi à la santé des sols, de la planète et prendre soin des microbes contenus dans le sol est vital pour préserver notre santé. Les pulvérisations chimiques détruisent pratiquement tous les micro-organismes dont nous avons tant besoin également pour récupérer et garder le CO2 de l’atmosphère.
Ray explique. Les fertilisants chimiques que nous utilisons ont été développés pendant la 2ième guerre mondiale par un scientifique allemand Fritz Haber qui a inventé un procédé de fabrication d’engrais azoté synthétique qui augmentait les rendements. Autre invention, les pesticides qu’Haber utilisa comme première arme chimique de l’histoire dans les camps dits de travail pendant l’holocauste.
Comme je l’ai déjà dit à la fin de la 2ième guerre des firmes importèrent fertilisants et autres poisons en Amérique rebaptisés pesticides à utiliser par les fermiers. Dans un premier temps, c’était fantastique. Les nouveaux ennemis étaient dans les terres agricoles. Les fermiers étaient contents, avec les fertilisants et les pesticides ils produisaient même s’ils ne prenaient pas soin du sol. Ce fut une période prospère avec le développement de super machines agricoles nécessaires pour les immenses surfaces de productions agricoles.
Un fermier américain était aussi un éleveur mais avec cette révolution agricole, ce fut pour beaucoup la séparation soit il était un éleveur à grande échelle, soit un producteur à grande échelle.
En 2020 les fermiers ont besoin de près de 5 fois plus de fertilisants azotés de synthèse qu’en 1960 pour un boisseau de céréales.
Les fertilisants chimiques masquent le problème de la dégradation des sols. Et aujourd’hui les céréales sont génétiquement modifiées pour résister à la pulvérisation des pesticides. Ray donne comme exemple la production du maïs qui est quasi totalement pulvériser par du glyphosate, dont de nombreuses études indépendantes montrent la toxicité (cancer).
L’eau dite potable est contaminée par le glyphosate. D’une manière inconcevable il y a 20 ans, le constat est là, l’utilisation des produits reconnus toxiques n’a fait qu’augmenter à travers les Etats-Unis sauf quelques Etats qui protègent leurs terres agricoles.
Chaque année, pour chaque américain en vie, près de 2 kg de produits chimiques toxiques sont pulvérisés sur la nourriture que nous allons manger. Ces produits restent dans le sol, polluent les nappes phréatiques, se retrouvent dans notre corps.
Plus de 200 études évaluées par des pairs qui font la corrélation ces produits toxiques et les troubles de l’attention, l’hyperactivité des enfants, les cancers des enfants et de malformations.
On sait maintenant que le glyphosate nuit à notre flore intestinale et une flore équilibrée nous protègent de nombreux troubles de santé dont le cancer. Ces produits tuent le vivant du sol mais aussi celui de notre propre corps.
Ray dit que notre corps peut faire face à un stress aigu mais pas chronique et pour l’écosystème du sol c’est la même chose.
Depuis 1970 les Etats-Unis ont perdu le tiers de leurs sols mais pas que.
On sait donc qu’un sol mort ne retient pas le CO2 et l’eau qui retourne dans l’atmosphère. Les sols se dessèchent et deviennent de la poussière. On parle de désertification ie de la formation de déserts. Et la manière dont on traite ce problème pourrait déterminer le destin non seulement du climat mais de la planète. Et pourtant certains ont déjà réussi à transformer des déserts en jardin d’Eden si je puis dire. Comment ?
La suite … mardi prochain. Ce documentaire KISS THE GROUND est bourré d’informations pertinentes et surtout comment agir.
Belle et douce semaine à tous dans la paix du cœur
L’utilisation des plantes, l'importance de l’alimentation, les techniques de gestion du stress, la place de la conscience... font partie des thèmes abordés par Aurore ou son invité, avec une approche globale Corps-Ame-Esprit.
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