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Boris Cyrulnik : "La croyance en Dieu est un précieux facteur de résilience"
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Boris Cyrulnik : "La croyance en Dieu est un précieux facteur de résilience"

RCF,  -  Modifié le 17 juillet 2023
Sur le rebord du monde Boris Cyrulnik : La croyance en Dieu est un précieux facteur de résilience

"Expliquez-moi pourquoi je ne me sens bien qu'à l'église." Pendant longtemps, les psychologues ou les neurologues le savaient, "la croyance en Dieu est un précieux facteur de résilience", sans pouvoir le prouver. Dans son dernier livre, Boris Cyrulnik apporte une réponse et nous aide à penser notre rapport au sacré. Il publie "Psychothérapie de Dieu" (éd. Odile Jacob). Où il montre comment Dieu peut devenir un véritable tuteur de résilience pour ceux qui souffrent.

Boris Cyrulnik ©RCF Boris Cyrulnik ©RCF

Pourquoi croire en Dieu fait du bien

 

"Dieu est un tuteur de résilience." Boris Cyrulnik l'affirme noir sur blanc dans son ouvrage après avoir étudié la question, avec rigueur et méthode. La résilience, c'est cette capacité de rebondir après un traumatisme. Et la méthode qu'a employée le neuropsychiatre est celle de l'attachement. Un champ d'investigation important en psychologie, que Boris Cyrulnik a beaucoup étudié.

 

Le langage de l'attachement pour parler de Dieu

 

Or, la foi en Dieu se fait souvent par la médiation d'objets - Bible, chapelets, icônes, mais aussi église, œuvres d'art - auxquels le croyant s'attache. "Des objets qui représentent quelque chose de non représentable et pourtant d'intensément perçu." Et "beaucoup de croyants, quelle que soit leur religion, emploient des mots d'attachement pour parler de leur Dieu."

 

Ce que nos premiers attachements disent de notre rapport à Dieu

 

Nos premiers attachements colorent notre façon d'appréhender la divinité. Dis-moi comment tu aimes ton père ou ta mère, je te dirais comment tu aimes ton Dieu, pourrait-on dire. D'après le neuropsychiatre, deux adultes sur trois aiment Dieu "de manière paisible", comme ils ont appris à aimer dans leur enfance.

 

Ceux-là qui ont connu "une niche affective stable" ont un rapport à Dieu qui leur permet d'être détendus, par exemple quand leurs enfants ne sont pas sages à l'église ou à la synagogue, observe Boris Cyrulnik. Mais pour le tiers des adultes qui ont appris à aimer leurs parents de manière distante, ambivalente, aiment Dieu de la même manière.

 

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Émission Sur le rebord du monde © RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Sur le rebord du monde

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