Au XIIIe siècle, le sanctuaire Notre-Dame de Rocamadour était le quatrième lieu de pèlerinage le plus important de la chrétienté, après Jérusalem, Rome et Saint-Jacques-de-Compostelle. Depuis une vingtaine d’années, quelques prêtres et laïques réaniment spirituellement ce rocher historique au bord du canyon de l'Alzou, devenu un haut lieu du tourisme français.
En compagnie du Père Florent Millet, vicaire général du diocèse de Cahors et Laurence du Peloux, responsable des guides, visite guidée du sanctuaire de Rocamadour, situé sur un roc surplombant la vallée de la Dordogne.
Le sanctuaire qui est aujourd'hui un lieu très prisé des touristes est, avant tout, un des plus grands lieux de pèlerinage chrétien. Après avoir traversé "la voie Sainte", puis le village de l'Hospitalet, le marcheur se trouve face au "grand escalier des pèlerins" où il faut gravir les 251 marches qui mènent à la chapelle Notre-Dame. Pour Laurence du Peloux cette montée des marches c'est un peu comme "une ascension vers le ciel ... On va aller vers la lumière du Christ, tout simplement !"
Deux événements ont marqué l'histoire mouvementée du sanctuaire. Quand, en 1105, le pape Pascal II, confie ce petit oratoire aux moines de Saint-Martin de Tulle : c'est alors que Géraud d’Escorailles entreprend d'y construire des sanctuaires. Il y eut ensuite un tournant avec la publication du Livre des miracles, en 1172. Publié par les moines bénédictins, il répand la nouvelle que des miracles ont lieu à Rocamadour.
"Depuis le Ve siècle, il y a ici, une dévotion à la Vierge marie, la Vierge noire telle que nous l'avons aujourd'hui", explique le Père Florent Millet. Et durant tout le Moyen Âge, Rocamadour était connu "comme un lieu ou tu pries et ça marche" raconte le prêtre, ce qui va accroître sa renommée à travers le monde.
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