Aujourd'hui, mercredi 30 novembre, les centres sociaux de Marseille restent fermés. Ils demandent à l'Etat d'augmenter les subventions et les financements pour maintenir les activités proposées et pouvoir recruter. Nina Pavan reçoit Joseph Richard-Cochet, délégué départemental de la fédération des centres sociaux associatifs.
Ils font partie des premiers acteurs de terrain qui font vivre nos quartiers : les centres sociaux demandent à l'Etat de mieux les soutenir pour leur permettre de continuer à exister.
Le 22 novembre dernier ils ont manifesté pour la première fois, tous ensemble, devant la Préfecture. Ils attendent demain, 1er décembre, une réponse de l'Etat à leurs demandes qui vise des subventions revalorisées et des financements augmentés pour pouvoir recruter.
Le centre social est au coeur de la ville, il répond à des besoins locaux. Ce sont aussi des lieux où l'on accompagne les habitants, où l'on crée la rencontre. C'est un vrai projet d'émancipation sociale. Joseph Richard-Cochet
Joseph Richard-Cochet, délégué départemental de la fédération des centres sociaux associatifs, insiste les centres sociaux s'adresse à tous. Ils font vivre la vie sociale des quartiers, dans les endroits de grande précarité et dans les espaces à la sociologie plus favorables qui font face à d'autres enjeux.
La fédération des centres sociaux associatifs fête cette année ses 100 ans d'existence. 100 ans au service de trois valeurs fondatrices : la dignité, la solidarité et la démocratie.
Joseph Richard-Cochet le résume ainsi "on essaye de créer la rencontre au sein du réseau". Encourager la rencontre entre les centres, les échanges avec les autres associations du territoire, c'est soutenir les efforts des équipes locales et parfois donner vie à de nouvelles ambitions.
A l'image de ces rencontres entre centres sociaux : La Marseillaise des Femmes. Cette course à pied solidaire, engagée en faveur des femmes est un grand rendez-vous de la Fédération avec presque 300 participants chaque année désormais.
Dans chaque quartier les centres développent des activités uniques, comme au centre des Escourtines, dans le 11e arrondissement de Marseille où les équipes locales ont identifié un besoin tout à fait particulier, sur le permis de conduire. Le centre a investi pour acheter un véhicule et vient de lancer une auto-école solidaire.
Dans le 7e arrondissement le centre d'Endoume avait, même avant la pandémie de Covid qui a précipité cette problématique, fondé une épicerie solidaire qui depuis "tourne à plein régime".
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