Dans la série des Témoins de l'Invisible, nous retrouvons aujourd'hui Madeleine Delbrêl. Elle a tout quitté pour fonder une communauté qui vient en aide aux personnes dans le besoin. Toujours occupée et toujours au service des autres, elle a même réussi à réunir chrétiens et communistes autour des mêmes actions pendant la guerre.
C’est après une déception amoureuse – l’homme qu’elle aime entre au séminaire – que Madeleine Delbrêl décide avec des amies de créer une communauté pour se mettre au service. Mais attention, pas question pour elles de rentrer dans les ordres.
Les trois jeunes filles s’installent alors en banlieue, rue Raspail à Ivry-sur-Seine. Madeleine y deviendra l’une des premières assistantes sociales. Tout le monde est le bienvenu dans leur maison. Au fil du temps, elles voient défiler les plus démunis de la commune, que ce soit seul, en couple ou en famille. Leur but : les aider à se relever et à repartir sur de bonnes bases.
Pour subvenir à leurs besoins, elles ont chacune un travail en plus de leur service dans la maison. Elles ouvriront même temporairement une production de confiserie avec l’un de leurs “pensionnaires” dont c’est le métier.
Ivry-sur-Seine est une commune communiste. Cela n’a jamais empêché Madeleine de travailler en bonne intelligence avec les pouvoirs locaux. Elle n’a jamais caché sa foi et pourtant, elle aura réussi à la concilier avec cette étonnante collaboration.
Elle a cependant mis une limite forte. Non, elle ne se présenterait pas aux élections, et encore moins sur les listes communistes. Impossible pour elle de militer au sein d’un groupe qui renie l’existence de Dieu.
Découvrez la vie de Madeleine Delbrêl en roman jeunesse aux Éditions de l’Emmanuel et dans Tu m’en liras tant.
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