Aujourd’hui, deux romans de famille, faits de secrets et d’occasions perdues, de liens discrets et d’attachements oubliés… A la recherche des ces femmes discrètes, sans qui bien des familles ne survivraient pas au quotidien.
Nous n'étions pas des tendres
Pour Hélène, il n’est pas question de laisser tomber son père, quand bien même celui-ci, vieillissant devient-il capricieux. Mais n’oublie-t-elle pas de vivre à force de solitude ? Heureusement, il y a la maison au bord du lac, ce point de ralliement, en tous cas, le lieu des souvenirs, des origines, des héritages.
Sylvie Gracia est éditrice à L’Iconoclaste, auteure aussi de romans, native d’Aveyron où se situe, justement son roman. Le dernier en date, avant celui dont nous allons parler aujourd’hui remonte à 2015, Mes clandestines, publié chez Jacqueline Chambon, consacré à des portraits de femmes…
Nous n’étions pas des tendres, Sylvie Gracia, Ed de L’Iconoclaste.
Odette Froyard en trois façons
De sa grand-mère, l’auteur ne sait pas grand-chose. Il est vrai qu’il n’y a pas plus discrète qu’Odette Froyard. Elle a traversé le siècle, le XXe siècle fait de guerres et de modernité. Mais elle, elle hérite d’un passé figé, soumise et secrète, toujours au service, Ne fallait-il pas lui rendre hommage ?
Isabelle Monnin est journaliste, longtemps au Nouvel Obs, mais aussi éditrice chez Jean-Claude Lattès et romancière. Elle écrit souvent à partir des histoires de famille, la sienne ou celle qu'elle a découvert dans un lot de photos achetées sur internet. De cela est né un livre bientôt repris en chanson et sur scène, ça s’appelle Les Gens dans l’enveloppe, paru en 2015. C’est à la fois un travail d’enquêtrice et d’écrivain, de journaliste et de romancière.
Odette Froyard en trois façons, Isabelle Monnin, Gallimard.
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