Parce que trop d'enfants sortent de l'école primaire sans savoir ni lire ni écrire, les clubs Coup de Pouce interviennent dans 250 villes de France pour lutter contre l'illettrisme.
"Il est vraiment très très important qu'on apprenne à tous les enfants, dès le début, dès le plus jeune âge, à se doter de la capacité d'apprendre à apprendre."
Robert BOURVIS
Si l'on dit de quelqu'un qu'il est illettré, c'est qu'il ne sait ni lire ni écrire. Ou qu'il est en mesure de décoder des mots simples au sein d'un texte, sans pouvoir en restituer le sens global. "Nous avons dans notre pays, la France, beaucoup beaucoup et je dirais beaucoup trop d'enfants qui sortent de l'école primaire sans avoir lire et écrire", explique Robert Bourvis, président de l'association Coup de Pouce.
Les clubs Coup de Pouce sont le fruit du travail de deux chercheurs de l'Ifé (Institut français de l'éducation - anciennement Institut national de la recherche pédagogique). Gérard Chauveau et Éliane Rogovas-Chauveau ont reçu de la municipalité de Colombes, dans les Hauts-de-Seine, la mission de trouver une solution à l'illettrisme chez les enfants.
Coup de Pouce est une association complémentaire de l’enseignement public. Ses 33 salariés, des "ingénieurs Coup de pouce", interviennent dans 250 villes de France, au sein de l'établissement mais en marge des enseignements. Ils peuvent être des enseignants, des étudiants en master Sciences de l'éducation ou Sciences pédagogiques, ou encore des Assistants de vie scolaire (AVS). "Certains enfants ont plus de besoins que d'autres", explique Agnès, professeure des écoles. Pour elle, les ingénieurs Coup de Pouce constituent une aide précieuse.
©Association Coup de Pouce
Reportage diffusée en avril 2017 ; réalisé avec le soutien de la Fondation groupe ADP
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