Enviroearth : une entreprise aixoise s’investit pour l'environnement

Le rapport du GIEC du 4 avril dernier alarme : le délai pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre est fixé à 3 ans. Face à cette problématique, les grandes entreprises s’organisent pour limiter leur empreinte carbone.

C’est le cas de l’entreprise Enviroearth basée à Saint-Cannat à côté d’Aix-en-Provence. Elle accompagne les industries et les communautés rurales en installant des stations scientifiques de surveillance de l'environnement (infrasons, gaz à effet de serre,...) et des systèmes basés sur des énergies renouvelables (panneaux photovoltaïques). Enviroearth propose aussi le traitement de déchets et des eaux usées générant une faible émission carbone. 

"S'engager pour un monde qui soit plus résilient et respectueux de notre environnement" telle est l’ambition d’Enviroearth selon Hugues Lebel, le dirigeant de l’entreprise.

Une PME de 14 personnes projetée à l’international

En lien avec les ONG et l’agence des Nations unies qui répondent à une demande locale et financent les projets, cette petite entreprise qui emploie 14 salariés vient en aide aux populations locales les plus vulnérables.

Les pays comme le Népal, la Zambie ou encore le Groenland font l’objet d’actions locales pour Enviroearth. Des projets au Liban ou en Afghanistan sont actuellement discutés.

Une volonté de transmission des savoir-faire auprès des communautés locales

“Entre 40 et 60 stations infrasons sont installées dans le monde” affirme Hugues Lebel. Enviroearth a ainsi développé ses compétences en matière d’installations scientifiques au niveau international, de leur conception à leur mise en œuvre. 

L’autonomie développée par les partenaires locaux après l’intervention d’Enviroearth est une véritable fierté pour l’entreprise. Pour celle-ci, la transmission est un facteur central pour d’un monde plus éco-responsable.

Quant à l’avenir de l’entreprise, Hugues Lebel conclut “notre projet est de pérenniser notre action et de continuer d'essayer de trouver des solutions pour plus de résilience et moins de souffrance face à tous les aléas que nous allons devoir gérer”.