Dans quelques jours, les dirigeants politiques du monde entier se réunissent à Glasgow pour la COP26 sur le climat. Quels sont les enjeux de ce rendez-vous crucial pour notre avenir ? Eléments de réponse à la lumière du dernier rapport du GIEC.
Le Royaume-Uni accueillera du 1er au 12 novembre 2021, la 26ème Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique (COP26) à Glasgow. "Nous pouvons soit sauver notre monde, soit condamner l'humanité à un avenir infernal" disait Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU début octobre. Cela montre bien les enjeux colossaux qui reposent sur la COP26 qui devrait réunir environ 200 dirigeants internationaux. Certains, comme la jeune activiste écologiste Greta Thunberg sont sceptiques quant au réel impact de ce rassemblement. Selon cette dernière "dans l'état actuel des choses la Cop n'apportera pas de grands changements".
L'objectif principal est de trouver les moyens collectivement de limiter la hausse des températures à 1,5 degré. Une hausse plus importante entrainerait une catastrophe écologique sans précédent. Par ailleurs, l'horloge tourne et les décisions doivent être prises rapidement car nous savons qu'il ne reste plus que neuf ans pour changer les choses avant que les conséquences climatiques de notre inaction ne soient trop destructrices.
Pour Marine Pouget, Responsable gouvernance internationale sur le climat pour le Réseau Action Climat, la COP 26 sera une réussite "si c'est une COP de l'ambition, c'est à dire qu'on a les états qui s'alignent avec les accords de Paris [...], si c'est une COP de solidarité internationale en particulier en termes de finance-climat, pour l'instant les pays en développement n'ont pas reçu les fonds qui leurs ont été promis en totalité pour faire leur transition, et enfin c'est une COP qui finalise les règles de mise en oeuvre des accords de Paris car il manque quelques textes finaux".
Françoise Vimeux, climatologue, ajoute que la participation des pays en développement est une réel enjeu. En effet, il n'est pas toujours évident pour ces pays de venir étant donné leur petite délégation mais aussi les soucis au niveau de la langue parlée, la COP26 étant intégralement en anglais. Par ailleurs leur taux de vaccination assez faible leur empêche parfois de venir. "Un des enjeux c'est vraiment de les inclure parce qu'on sait que ces pays en développement, insulaires, vont être parmi les premiers a être touchés par des impacts climatiques particulièrement catastrophique". Beaucoup d'espoir repose sur cet événement crucial pour l'avenir de notre planète. Pour suivre les échanges et les conclusions du rassemblement n'hésitez pas à suivre notre programmation spéciale dès le 2 novembre sur le site de rcf.fr.
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