Le CCFD-Terre Solidaire a lancé une campagne et un manifeste "Abus des multinationales : on devrait tous pouvoir dire non" pour dénoncer les pratiques destructrices de certaines entreprises, notamment dans le secteur de l'industrie extractive, qui ne respectent pas les droits humains et l'environnement.
Cette initiative qui va se dérouler sur deux ans vise à sensibiliser le public sur l'impunité dont bénéficient ces multinationales et à mobiliser la société civile pour exiger des réglementations plus strictes. Le CCFD-Terre Solidaire appelle à une réforme de l'imposition des multinationales, proposant un impôt d'au moins 25%, afin de lutter contre l'évasion fiscale qui prive chaque année les pays du Sud de 180 milliards d'euros de recettes fiscales.
En plus de sensibiliser à la destruction de l'environnement et aux droits bafoués de certaines populations, la campagne met également concrètement en lumière les mécanismes juridiques, tels que l'ISDS (Investor-State Dispute Settlement), qui offrent aux multinationales une justice à la carte, leur permettant de poursuivre des États lorsque des lois nuisent à leurs intérêts. Le CCFD-Terre Solidaire milite pour l'abolition de ces dispositifs et pour la mise en place de sanctions civiles significatives, comme les dommages punitifs, afin de responsabiliser les entreprises fautives et de financer les services publics.
Pour évoquer cette sensibilisation, les enjeux autour des industries extractives et évoquer les engagements de l'association, nous avons discuté avec Matthieu Salvi, chargé de développement associatif au seins de CCFD en Bourgogne Franche-Comté. Il évoque aussi les activités pédagogiques et informatives proposées, comme par exemple la projection possible du documentaire "L'illusion de l'abondance" d'Erika González Ramírez et Matthieu Lietaert. Le film nous plonge en Amérique Latine dans les combats de trois défenseuses des droits humains et de l'environnement, parfois au péril de leur vie. + d'infos
Aujourd'hui on est sur une volonté de réduction des émissions des GES mais déjà l'extraction, la transformation et le transport des minerais sont énormément émetteurs de gaz à effet de serre, et puis au niveau de la pollution c'est des secteurs très demandeurs d'eau, donc il y a une grosse pollution des eaux aux métaux lourds...
Un magazine pour raconter comment l'écologie prend corps sur notre territoire, comment elle transforme le quotidien de ceux et celles qui s'y engagent, comment elle est source de joie.
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