Jardinage : comment bien démarrer son potager ?
En partenariat avec TERRE VIVANTE
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30 jours sans pluie, c’est le constat d’une sécheresse alarmante partagée récemment par Météo France. Avec ces conditions environnementales inquiétantes, pourquoi et comment récupérer l’eau pour un usage quotidien au jardin ? Dorothée Falières, jardinière au naturel, vous donne de bons conseils !
"Récupérer l’eau permet de faire de grosses économies sur sa facture d’eau" déclare Dorothée Falières, jardinière au naturel. Faire un pas de plus dans la transition écologique tout en faisant des économies, c’est possible avec le système de récupération d’eau.
Est-ce que ça nécessite une grosse installation ?
Vous pouvez commencer petit en plaçant un récupérateur d’eau de 200 ou 300 litres en bout de gouttière. Les jardineries pourront vous conseiller des récupérateurs adaptés à l'environnement de votre jardin. Pour éviter d’attirer les moustiques, vous pouvez éventuellement mettre un poisson qui s'occupera des larves. "Je pense que nous devrions rendre obligatoire l’installation d'une cuve d’eau dans les jardins", avoue Dorothée Falières. "Plus de 40 % de l’eau que l’on utilise dans le jardin n’a pas besoin d'être potable" ajoute-t-elle.
Nathalie, une auditrice de l’émission, vit en yourte et récupère l’eau qui tombe de celle-ci dans une cuve enterrée. Elle témoigne que c'est l’un des meilleurs moyens autant économiquement qu’écologiquement.
Marie-Antoinette, une auditrice, a une glycine depuis 30 ans, mais elle ne fait pas de fleurs, pourquoi ?
Il faut d’abord vérifier que la glycine est exposée au soleil et bien nourrie, avec par exemple de la corne broyée, de la cendre ou du sang séché, et aussi la tailler pour une meilleure floraison.
Quelles plantes et quels légumes sont résistants ?
Toutes les plantes grasses ont leurs propres réserves d’eau. Il faut planter des végétaux en fonction du climat. Demandez conseil à un jardinier afin qu’il vous présente des plantes adaptées à votre climat. Pour les arbres fruitiers, il faut absolument protéger son sol, par exemple, avec du fumier au pied de l’arbre qu’on va disposer la première année de la plantation pour éviter d’arroser trop souvent. Attention, il faudra tout de même lui donner à boire la première année, il deviendra autonome en eau à partir de la deuxième année.
Thérèse, une auditrice, a un problème avec son mirabellier qui est piqué par des coccinelles brunes, comment y remédier ?
Ces coccinelles viennent tout droit d’Asie et viennent infecter les arbres fruitiers. Un mois avant de manger les fruits, Dorothée Falières conseille de traiter l’arbre à base de bouillie bordelaise, ou de blanchir le tronc avec de la chaux. Elle recommande également d’utiliser l’ail qui a de bonnes propriétés désinfectantes.
Nicole a un pêcher depuis trois ans avec beaucoup de fleurs et de feuilles, mais ces dernières tombent quand la cloque du pêcher apparaît, comment l’empêcher ?
La cloque du pêcher est une maladie provoquée par un champignon, qui peut causer d'importants dommages aux pêchers et nectariniers. Dorothée Falières conseille de prendre un petit filet, y mettre des coquilles d'œufs, et le pendre autour du tronc du pêcher.
Josette a un prunier, mais ses fleurs deviennent marrons juste après la floraison, pourquoi ?
Selon Dorothée Falières, le froid provoque ce phénomène. Il faut donc opter pour des pruniers aux floraisons tardives.
Jeanne-Marie a un actinidia (l'arbre à kiwi) qui fait des rejets, doit-elle les couper ?
Il faut couper les rejets car ils fragilisent les pieds de l'arbre fruitier. Il faut seulement garder un ou deux rejets.
Simone veut offrir des hortensias, est-ce la bonne période ?
S'il ne gèle pas, Dorothée Falières conseille de les planter dès maintenant.
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