Nous pensons aussitôt à la parabole du fils prodigue. Mais ici, c’est celle des 2 fils envoyés travailler à la vigne. L’un accepte d’y aller puis n’y va pas. L’autre refuse d’y aller puis s‘y rend … Quel est le sens d’une parole donnée si elle cesse d’être tenue et non traduite en actes ?
Travailler à la vigne c’est chercher à rendre le monde un peu meilleur par des gestes concrets. L’évangile demande des choses très simples : un peu de tendresse, un sourire, un geste de solidarité, une visite, du temps consacré, un peu d’argent. Aller à la vigne, c’est aller vers les autres.
C’est ce que nous montre la deuxième lecture, celle de la lettre aux Philippiens. Regardons le Christ : « De condition divine. Il s’est abaissé, prenant la condition humaine dans ce qu’elle a de plus modeste, souffrant et mourant de la mort des esclaves. »
Quelque soient les blessures de notre passé, si lourdes soient nos fautes, tout reste encore possible. Rien n'est jamais perdu, il n'y a pas de fatalisme. On peut toujours repartir et, avec Dieu, faire du neuf. Le repentir, c'est le coeur qui pleure les larmes de « la douloureuse joie du repentir » : larmes d’un nouveau baptême.
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