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Commentaire liturgique - 6ème Dimanche du Temps Ordinaire

RCF Liège,  - Modifié le 12 février 2021
Jour de JoieCommentaire liturgique - 6ème Dimanche du Temps Ordinaire
Il va être beaucoup question du « pur » et de « l’impur » dans les lectures de ce jour : les prescriptions sanitaires au retour de l’exil en Terre d’Israël et la rencontre du lépreux dans l’évangile de Marc.
D.R.D.R.

Nous lisons rarement le Livre du Lévitique, mais, pour ce dimanche, il nous est proposé pour introduire l’évangile qui rapporte un cas de guérison de la lèpre par Jésus. Nous ne pouvons pas comprendre l’importance de ce miracle si nous ne connaissons pas le contexte dans lequel Jésus a agi : car les prescriptions de la loi du Lévitique concernant les lépreux étaient encore en vigueur de son temps. Ces prescriptions nous paraissent rudes : quand on a le malheur d’être malade, c’est évidemment une souffrance supplémentaire d’être un exclu.

Le dicton sommeille en nous : « Mais qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu ? » Serait-on malade à cause d’une faute ?

Qu’est ce qui fait l’essentiel de la foi ? Grande question des premiers chrétiens qui se sont convertis du judaïsme entre le pur et l’impur, disions-nous plus haut. Si saint Paul va nous rappeler que ce ne sont pas les prescriptions cultuelles ou alimentaires qui font le croyant, comment sortir du débat entre ce qui est permis et ce qui est défendu ? Et Paul va nous proposer autre chose : « Tout est permis mais tout ne convient pas. »

Lorsque Jésus rencontre le lépreux, Il semble ne pas avoir peur de la maladie. Il touche même le malade qui aussitôt est purifié. Mais il y a une autre peur qui envahit Jésus alors même qu’Il s’engage à combattre toutes les exclusions. Jésus donne une consigne de silence au lépreux purifié : « Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère : Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre.»

Tout le monde n’est pas prêt à comprendre le sens du combat de Jésus. Dès le début de sa vie publique, Jésus pressent que sa mission qui est plus contre l’exclusion que contre la maladie va le mener à la mort.

RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Jour de Joie
RCF
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