Dans le diocèse de Cambrai, un parcours pour “devenir disciple-missionnaire”

“Notre cœur brûle de l’amour de Dieu, il nous faut transmettre ce feu qui nous habite!” s’exclame Nathalie Ferreira, membre de l’équipe diocésaine de conversion missionnaire. Cette réflexion résume à elle seule le parcours “Devenir Disciple-Missionnaire” proposé dans le diocèse de Cambrai. “A la fin de l’Evangile, Jésus dit à ses disciples “Allez ! De toutes les nations faites des disciples” (Mt 28, 19). Cette parole s’adresse à chacun d’entre nous” poursuit-elle. 

Imaginé par l‘“équipe de conversion missionnaire”, le parcours a vocation à être vécu en paroisse, à partir du temps pascal. Clé en main, il se vit en deux phases: la première entre Pâques et la Pentecôte, se concentre sur “être disciple de Jésus Christ”. Cinq soirées composent cette phase axée sur l’enracinement dans le Christ et la vie de prière. Une rencontre à la Pentecôte vient clôre cette première étape. La seconde phase commencera en septembre et sera plus orientée vers la dimension missionnaire de la vie chrétienne. 

Disciple et missionnaire

Mais pourquoi vouloir devenir “disciple-missionnaire” ? “Le disciple est celui qui se met à l’école de quelqu’un” explique Vincent Szymura, également membre de l’équipe diocésaine de conversion missionnaire. “Dans ce parcours, on se met à l’école de Jésus, le maître par excellence, qui nous aide à grandir dans notre vie humaine et spirituelle” poursuit-il, avant d’ajouter: “ à partir du moment où on a rencontré l’amour de Dieu, on est disciple. Ça nous brûle, on a envie de le partager autour de nous, et donc on est missionnaire. Donc un disciple-missionnaire, c’est quelqu’un qui a fait cette rencontre forte avec l’amour de Dieu, et qui a envie de le partager autour de lui”.

A partir du moment où on a rencontré l’amour de Dieu, on est disciple. Ça nous brûle, on a envie de le partager autour de nous, et donc on est missionnaire.

Un enjeu actuel

Partager sa foi, cela ne semble pas toujours aisé: “C’est pour ça qu’on a besoin de se former!” affirme Vincent Szymura. D’autant plus que les attentes spirituelles de nos contemporains sont immenses : “dans l’Eglise on voit un certain nombre de jeunes qui viennent pour demander le baptême” rappelle-t-il. “L’enjeu est donc important de savoir rendre compte de sa foi et pouvoir accompagner toutes ces personnes!”